Vous êtes sérieux ou pas dans le post qui vient d'être locké quand vous parliez de voter oui???
parce qu'a moins d'aimer vous faire sodomiser par l'ultralibéralisme à outrance... (je suppose que casiment personne n'a entendu parler de l'AGCS?)
(je sais que certains d'entre vous aiment beaucoup les mais bon)
déjà le 1er défaut est que le fait de voter oui est casiment imposé...
Enfin bref, le mieu est de laisser quelques pistes de reflexion :
(un petit copié coller
Enfin bon, pour ma part voter oui pour un truc ou on dit dit de voter oui parce que sinon on est des cons il faut pas déconner tout de même!
un dernier lien, ce que je trouve intéressant c'est surtout la parti réaction de l'article principal :
une personne qui résume bien ma pensée :
parce qu'a moins d'aimer vous faire sodomiser par l'ultralibéralisme à outrance... (je suppose que casiment personne n'a entendu parler de l'AGCS?)
(je sais que certains d'entre vous aiment beaucoup les mais bon)
déjà le 1er défaut est que le fait de voter oui est casiment imposé...
Enfin bref, le mieu est de laisser quelques pistes de reflexion :
(un petit copié coller
remier principe de droit constitutionnel : une Constitution est un texte lisible.
Le "traité constitutionnel" est beaucoup trop long [1] : 852 pages A4, une ramette et demie. Cette longueur est unique au monde pour une Constitution, ce qui la rend simplement illisible.
Cette longueur interdit la critique. C’est tout sauf un détail.
Les 75% d’espagnols votants qui ont approuvé ce texte, comme les 60% qui se sont abstenus, ne l’ont pas lu : ni les ministres, ni les parlementaires, ni les professeurs, ni les journalistes, ni les citoyens, qui ont tous autre chose à faire : qui a le temps matériel de lire 850 pages A4 ?
Il faut évidemment lire et comprendre ce que l’on signe. Ou bien, on refuse de signer.
Même s’il était simple (et il ne l’est pas), un texte aussi long ne permet pas de le juger avec discernement.
Et pourtant, il faut bien avoir un avis. Comment faire pour avoir un avis sur un texte qu’on ne peut pas lire ? En s’alignant sur "les autres", on se rassure, comme les moutons de Panurge.
Cette longueur extravagante est, par elle-même, non démocratique : on éloigne ainsi les curieux. On observe ces temps-ci comme cette vieille technique obscurantiste marche bien : l’unanimisme ambiant repose sur des malentendus rendus possibles par un texte illisible.
Une Constitution est la loi fondamentale, elle doit pouvoir être lue par tous, pour être approuvée ou rejetée en connaissance de cause.
N’est-ce pas une mission des professeurs de droit, mais aussi des journalistes, de l’expliquer aux citoyens, jeunes et vieux ?
Le "traité constitutionnel" est beaucoup trop long [1] : 852 pages A4, une ramette et demie. Cette longueur est unique au monde pour une Constitution, ce qui la rend simplement illisible.
Cette longueur interdit la critique. C’est tout sauf un détail.
Les 75% d’espagnols votants qui ont approuvé ce texte, comme les 60% qui se sont abstenus, ne l’ont pas lu : ni les ministres, ni les parlementaires, ni les professeurs, ni les journalistes, ni les citoyens, qui ont tous autre chose à faire : qui a le temps matériel de lire 850 pages A4 ?
Il faut évidemment lire et comprendre ce que l’on signe. Ou bien, on refuse de signer.
Même s’il était simple (et il ne l’est pas), un texte aussi long ne permet pas de le juger avec discernement.
Et pourtant, il faut bien avoir un avis. Comment faire pour avoir un avis sur un texte qu’on ne peut pas lire ? En s’alignant sur "les autres", on se rassure, comme les moutons de Panurge.
Cette longueur extravagante est, par elle-même, non démocratique : on éloigne ainsi les curieux. On observe ces temps-ci comme cette vieille technique obscurantiste marche bien : l’unanimisme ambiant repose sur des malentendus rendus possibles par un texte illisible.
Une Constitution est la loi fondamentale, elle doit pouvoir être lue par tous, pour être approuvée ou rejetée en connaissance de cause.
N’est-ce pas une mission des professeurs de droit, mais aussi des journalistes, de l’expliquer aux citoyens, jeunes et vieux ?
Ce n’est pas une Constitution, c’est un programme politique.
Accepteriez-vous que la Constitution de votre pays fige l’état actuel du code du travail, du code du commerce, du système fiscal et du système social, etc., et rende ainsi à l’avenir anti-constitutionnelle toute politique ou tout système alternatifs ? L’accepteriez-vous si, en outre, elle introduisait un biais en faveur des seules politiques libérales et interdisait tout renforcement des contrôles et des régulations encadrant le fonctionnement des marchés ? L’accepteriez-vous, enfin, si un tel monstre constitutionnel, déjà inacceptable en soi, était quasi impossible à réviser ?
C’est pourtant là à peu près tout ce que réalise le traité de Bruxelles “ établissant une Constitution pour l’Europe ”. Sur 448 articles, seule une centaine aurait sa place dans une Constitution, tous les autres déterminent les politiques et en particulier l’orientation idéologique et les modalités des politiques économiques, commerciales et sociales.
Une Constitution ne doit être ni libérale, ni socialiste ni quoi que ce soit d’autre qu’un ensemble d’institutions et de règles du jeu qui déterminent comment les citoyens souverains pourront, par le biais de leurs représentants élus, déterminer l’orientation des politiques.
Accepteriez-vous que la Constitution de votre pays fige l’état actuel du code du travail, du code du commerce, du système fiscal et du système social, etc., et rende ainsi à l’avenir anti-constitutionnelle toute politique ou tout système alternatifs ? L’accepteriez-vous si, en outre, elle introduisait un biais en faveur des seules politiques libérales et interdisait tout renforcement des contrôles et des régulations encadrant le fonctionnement des marchés ? L’accepteriez-vous, enfin, si un tel monstre constitutionnel, déjà inacceptable en soi, était quasi impossible à réviser ?
C’est pourtant là à peu près tout ce que réalise le traité de Bruxelles “ établissant une Constitution pour l’Europe ”. Sur 448 articles, seule une centaine aurait sa place dans une Constitution, tous les autres déterminent les politiques et en particulier l’orientation idéologique et les modalités des politiques économiques, commerciales et sociales.
Une Constitution ne doit être ni libérale, ni socialiste ni quoi que ce soit d’autre qu’un ensemble d’institutions et de règles du jeu qui déterminent comment les citoyens souverains pourront, par le biais de leurs représentants élus, déterminer l’orientation des politiques.
l’Europe est en marche vers une société néolibérale à l’américaine l’Union n’est plus le rempart qui nous protège contre cette issue mais l’instrument qui nous y entraîne.
une personne qui résume bien ma pensée :
Une constitution européenne pour quoi faire ?
Au plan politique, cela sert surtout à développer la mondialisation et à diluer les démocraties européennes dans un super-Etat bureaucratique européen.
Le "NON" à cette constitution est un NON européen, alors que le "OUI" à la constitution européenne est un OUI mondialiste.
On nous prend pour des billes en nous présentant cette offensive mondialiste comme étant une avancée européenne...
Etre européen c'est voter "NON". Le NON n'est pas un "NON" négatif. Voter "NON" c'est affirmer et défendre son identité européenne.
Au plan politique, cela sert surtout à développer la mondialisation et à diluer les démocraties européennes dans un super-Etat bureaucratique européen.
Le "NON" à cette constitution est un NON européen, alors que le "OUI" à la constitution européenne est un OUI mondialiste.
On nous prend pour des billes en nous présentant cette offensive mondialiste comme étant une avancée européenne...
Etre européen c'est voter "NON". Le NON n'est pas un "NON" négatif. Voter "NON" c'est affirmer et défendre son identité européenne.
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