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Topic pop-corn et salle obscure

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  • Et grâce à lui on pouvait jouer sur apprendre à utiliser un TO7/70.
    En or, je vous dis.

    Oui c'est le premier épisode que j'ai vu. Une bonne claque de commencer par cet épisode sur grand écran. On a tous acheté l'album Panini consacré dans les jours qui ont suivi.

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    • L’edito du dernier Cahiers du cinéma, magazine que je ne lis plus depuis des années, est assez intéressant. Je le copie colle là (on peut le retrouver sur leur site).

      «La polémique qui a suivi la tribune fracassante de Martin Scorsese dans le New York Times contre la marvellisation d’Hollywood («ce n’est plus du cinéma») ne manque pas de sel, Bob Iger, patron de Disney, donc de Marvel, annonçant l’organisation d’un meeting avec le cinéaste, comme dans une parodie de The Irishman. C’est qu’il y a là un enjeu majeur, profond, pour le cinéma américain. Tout est en train de se réorganiser. Netflix a organisé une mini-fuite des cerveaux avec ce trio new-yorkais, Scorsese, Safdie, Baumbach, qui fragilise les studios historiques en vue des Oscars. Le signifiant « cinéma » brûle de tous les côtés. Le choix de Twin Peaks : The Return en n°1 de notre top 10 de la décennie (corroboré par le top des lecteurs !) a fait grincer des dents, aux États-Unis surtout, parce que ce ne serait pas du cinéma mais un TV show. Alors quoi : Avengers est du cinéma, et pas Twin Peaks ? L’enjeu était d’affirmer que le cinéma se trouvait là dans sa plus grande intensité. Le cinéma est dans Twin Peaks et dans The Irishman, tout autant que dans Uncut Gems, même si ces œuvres ne sont pas dans les cinémas. Ou dans Joker, torpille contre le MCU (Marvel Cinematic Universe) inspirée de Scorsese et qu’il a failli réaliser (c’est dire à quel point il cristallise le débat), film engagé, pensé, risqué, et non programmé pour des fans acquis d’avance. Le plus piquant est que Robert Iger ne sort pas de nulle part : c’est le même qui, en 1989, alors qu’il était directeur des programmes d’ABC, a empêché Lynch de réaliser Twin Peaks comme il l’entendait, a saboté la saison 2 en précipitant la révélation du tueur et failli virer le cinéaste parce qu’«il ne connaissait pas les règles du storytelling». On a à faire à des destructeurs. Que Lynch revienne 25 ans plus tard avec «son» Twin Peaks est une revanche extraordinaire. Il y a bien aux États-Unis un combat pour le cinéma, porté par Lynch, Scorsese, Coppola, le cinéma étant vidé de son contenu dans les salles et les cinéastes trouvant refuge où ils peuvent.


      Pour certains, Scorsese ne défendrait pas le cinéma, mais le « cinéma personnel » (personal cinema), formule vague qu’on n’emploie pas en France, désignant autant le cinéma d’auteur que le cinéma à la première personne. Avant, le personal cinema, c’était le journal filmé de Jonas Mekas, maintenant c’est carrément Scorsese ! C’est une manière de ghettoïser les cinéastes en créant un genre spécial pour eux. Mais gardons la formule et retournons-la, il y a en face un continent impersonnel : international, global, anonyme, visant des publics-cibles. Un cinéma personnel s’adresse à des personnes. Si Tommaso nous importe tant, c’est que Ferrara, refugié en Italie, trouve l’inspiration dans ses émotions et son acteur. Les Safdie disent «Howard, c’est nous !». Almodóvar (qui s’est moqué des Marvel «stérilisés» et sans sexe) parle de lui à travers Antonio Banderas. Chaque fois le cinéaste plonge dans les mines de son expérience pour y chercher des trésors, chaque fois la vie est sublimée. Tous défendent une vision romantique : le cinéaste exprime une vision de l’homme et du monde.


      Si on veut bien dépasser le littéral « est cinéma ce qui est montré au cinéma » (qui sert la légitimité de Disney, en train d’acheter le parc des salles), si on a une idée du cinéma, comme Scorsese, la question se pose : ce qui arrive, est-ce encore du « cinéma », mot magique rayonnant d’histoire, de pensées et de pratiques ? On se demande combien de temps geeks et start-upers disruptifs auront besoin de ce beau vieux mot. Les frères Russo, réalisateurs de la bouillie Avengers : Endgame, plus grand succès de tous les temps, sont finalement du même avis que Scorsese quand ils lui répondent avec mépris : « Cinéma est un mot de New York ; nous, on fait des motion pictures. » Les Russo ne sont qu’un rouage dans la machine Disney détrônant le cinéaste au profit du producteur-roi. Certes le conflit entre producteurs et cinéastes a toujours eu lieu, sauf que les producteurs n’ont jamais été aussi ignares, couards et pauvres en imagination. À la fin des années 20, William Fox avec Winfield Sheehan, sont les premiers à créer aux États-Unis un havre pour cinéastes : ils ont sous contrat Hawks, Ford, Walsh, Dwan, Borzage et font venir Murnau, qui tourne L’Aurore. Eux ont une vision. Aujourd’hui la Fox est rachetée par Disney qui fait ce qu’il veut de ces chefs-d’œuvre, et n’a d’ailleurs aucune idée de leur existence. Il faut que les cinéphiles se réveillent. Ce n’est pas une lutte de générations, c’est la destruction de l’art, présent et passé, par des marchands de tapis. “

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      • Je ne trouve pas.

        Le top 10 des Cahiers du Cinéma fait grincer des dents aux US ? C'est une blague ?

        Tous ces débats sur Netflix va-t-il tuer le cinéma ?, Disney va-t-il tuer le cinéma ?, Scorsese, c'est mieux qu'Avengers ?, ça va au-delà du ridicule.
        Ça fait des beaux éditos et des discussions débiles sur Twitter (pléonasme).
        Mais ça reste jamais que du c'était mieux avant moisi.

        Les gens ne se posent pas les bonnes questions et surtout tirent des conclusions de merde, tout en nous faisant des prédictions qui seront démenties dans six mois.

        Bref, c'est de la merde.

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        • +1

          De plus, je trouve le Scorsese gonfler de critiquer du divertissement en CGI qui s'assume alors qu'il signe The Irishman avec des CGI qui nuisent presque autant à l'immersion que ceux des remakes de Star Wars.

          Mais rien d'étonnant la dedans. Le milieu du cinéma s'intéresse souvent plus au fond, qu'à la forme. Vous voulez un oscar? Faites un film féministe. Avec quelques gays dedans, c'est plus sur. La réalisation on s'en fout.

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          • Tu vas vite en besogne ^^

            Je pense que Scorsese s'est fait de la pub pour son Irishman pour pas cher avec cette histoire.


            Faut pas oublier que les vieux, ça raconte vite souvent n'importe quoi

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            • Envoyé par grigri Voir le message
              Je ne trouve pas.

              Le top 10 des Cahiers du Cinéma fait grincer des dents aux US ? C'est une blague ?
              Non. "Les cahiers" ont gardé (sans doute à tort) une aura aux USA, depuis longtemps perdu en France.

              Envoyé par grigri Voir le message
              Tous ces débats sur Netflix va-t-il tuer le cinéma ?, Disney va-t-il tuer le cinéma ?, Scorsese, c'est mieux qu'Avengers ?, ça va au-delà du ridicule.
              Ça fait des beaux éditos et des discussions débiles sur Twitter (pléonasme).
              Mais ça reste jamais que du c'était mieux avant moisi.
              Tu as mal du lire grigri. Si on veut bien dépasser le littéral « est cinéma ce qui est montré au cinéma ».

              Envoyé par DANTE2405 Voir le message
              Mais rien d'étonnant la dedans. Le milieu du cinéma s'intéresse souvent plus au fond, qu'à la forme. Vous voulez un oscar? Faites un film féministe. Avec quelques gays dedans, c'est plus sur. La réalisation on s'en fout.
              Le milieu du cinéma ? C'est à dire ?
              Qui s'intéresse plus au fond qu'à la forme ? Les cahiers du cinéma ?
              La réalisation on s'en fout ? Qui est ce "on" ? Les cahiers du cinéma ? L'académie des Oscars ? Toutes ces questions en suspens...
              Dernière modification par Shitao, 12 janvier 2020, 21h42.

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              • Ou alors, quel est donc ce film féministe avec des homosexuels, oscarisé malgré une mauvaise réalisation ?

                Sinon, je me suis commandé Aria (avec Bridget Fonda mais aussi un tas d'autres femmes nues) en Blu-Ray, histoire de voir ce que ça donne en bonne qualité.

                Et j'ai enfin vu Once Upon a Time... in Hollywood. Comme c'est du Tarantino, c'est forcément génial, donc je vais juste réagir au concept exclusif à ce film. Je ne sais pas si vous êtes nombreux à ne pas encore l'avoir vu mais en effet, pour apprécier le fil conducteur et le final, il FAUT connaitre l'affaire Sharon Tate. Du coup, ça explique le titre et tout le background fictif du film. C'est absolument génial. Sinon, je ne connais pas bien l'histoire de Bruce Lee mais, il était vraiment comme ça ou c'est juste pour le film ?

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                • Envoyé par fatir Voir le message
                  Ou alors, quel est donc ce film féministe avec des homosexuels, oscarisé malgré une mauvaise réalisation ?

                  Commentaire


                  • Envoyé par fatir Voir le message
                    Ou alors, quel est donc ce film féministe avec des homosexuels, oscarisé malgré une mauvaise réalisation ?

                    (...)

                    Et j'ai enfin vu Once Upon a Time... in Hollywood. Comme c'est du Tarantino, c'est forcément génial, donc je vais juste réagir au concept exclusif à ce film. Je ne sais pas si vous êtes nombreux à ne pas encore l'avoir vu mais en effet, pour apprécier le fil conducteur et le final, il FAUT connaitre l'affaire Sharon Tate. Du coup, ça explique le titre et tout le background fictif du film. C'est absolument génial. Sinon, je ne connais pas bien l'histoire de Bruce Lee mais, il était vraiment comme ça ou c'est juste pour le film ?
                    Moonlight, c'est un chef-d'œuvre. Brad Pitt encore

                    Pour l'affaire Sharon Tate, oui, je suis d'accord et je l'avais dit plus haut ^^

                    Bruce Lee est mon idole depuis toujours mais je pense que oui, il aurait pu être comme ça.

                    Non. "Les cahiers" ont gardé (sans doute à tort) une aura aux USA, depuis longtemps perdu en France.
                    Quel genre d'aura ? Je ne nie pas que ça doit être connu et lu par certaines personnes mais ça représente quoi ? Qui a grincé des dents en lisant ce truc ?
                    Je précise que j'ai jamais lu les Cahiers.
                    Je les rangeais, à tort, avec ces merdes des Inrocks et Télérama.
                    Et puis un jour, je me suis rendu compte que j'étais pas mal d'accord avec leurs critiques.

                    J'ai déjà lu et entendu des acteurs, cinéastes et compagnie parler des Cahiers en France, jamais ailleurs.

                    Tu as mal dû lire grigri. Si on veut bien dépasser le littéral « est cinéma ce qui est montré au cinéma ».
                    Je comprends pas.
                    Dis-nous plutôt ce que tu trouves d'intéressant dans leur édito.

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                    • Envoyé par Shitao Voir le message
                      L’edito du dernier Cahiers du cinéma, magazine que je ne lis plus depuis des années, est assez intéressant. Je le copie colle là (on peut le retrouver sur leur site).

                      «La polémique qui [...] par des marchands de tapis. “
                      J'avais une première approche assez équivalente (mais moins définitive) puis en y réfléchissant...
                      Est-ce que les "Retour vers le futur" et autres "Ghostbusters" que l'on érige souvent en exemple de cinéma populaire et familial de qualité n'étaient pas, en leur temps, les Marvel d'aujourd'hui ?

                      Le problème vient certainement plus de la proportion de films typiquement de ce genre qui sortent comparés aux autres.
                      Ça doit être rageant pour des réalisateurs pourtant reconnus et sans vrai bide dans leur cinématographie de devoir mendier des financement à des sociétés de prods qui mettent tous les œufs dans le panier du blockbuster plus ou moins décérébré ; ce qui les pousse un peu à donner dans le "c'était mieux avant" détourné.
                      Ces mêmes réalisateurs, à un moment, ont eu la possibilité de profiter de leur succès pour monter leurs boites de prod et pérenniser leur activité mais soit ils ne l'ont pas fait, soit se sont "empressés" de les revendre (façon Dreamworks), soit ont sombré dans la prod bas du front pour s'assurer la rentabilité.
                      J'imagine que la part grandissante du budget marketing pour s'"assurer" le succès ne facilité pas les choses. C’est un peu le pot de terre contre le pot de fer ; comme dans les jeux vidéos finalement.Donc situation complexe pour une hétérogénéité des prods.

                      On a beau dire ce qu'on veut mais malgré le nombre de comédies ciblées 20h45 qu'il produit, le système du cinéma français garantit un peu plus de diversité... mais il ne laisse pas le marché tout régir...
                      "un bon mot et tu as la vie sauve"

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                      • Voilà, ça a toujours existé. Tes exemples sont très bons. Avant y avait pas Marvel. La domination était peut-être différente. Mais tout évolue. En bien et en mal.

                        De gros cinéastes hyper connus, récompensés par le public et la critique ont toujours eu des problèmes pour financer des flims. C'est pas juste mais c'est comme ça.
                        Et on a toujours voulu opposer les "genres" au cinéma...
                        Rien de nouveau.

                        Donc les mecs qui t'annoncent la mort de l'art, c'est des guignols.

                        Et Netflix, c'est génial.


                        D'ailleurs, le prochain flim de Fincher sera exclusif Netflix.

                        En vous remerciant.

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                        • Envoyé par grigri Voir le message
                          Tu vas vite en besogne ^^
                          Rhooo si peu. ^^

                          Envoyé par Shitao Voir le message
                          Le milieu du cinéma ? C'est à dire ?
                          Qui s'intéresse plus au fond qu'à la forme ? Les cahiers du cinéma ?
                          La réalisation on s'en fout ? Qui est ce "on" ? Les cahiers du cinéma ? L'académie des Oscars ? Toutes ces questions en suspens...
                          Envoyé par fatir Voir le message
                          Ou alors, quel est donc ce film féministe avec des homosexuels, oscarisé malgré une mauvaise réalisation ?
                          Je ne sais pas si un tel film existe.

                          Disons que quand "Dallas Buyer Club" à tout rafler, j'ai pas compris
                          Y avait juste "The Wolf of Wall Street" en compétition quoi.

                          Quand 120 BPM à tout rafler, j'ai pas compris. Ces deux films sont pas mauvais, j'ai pas dit ça hein. Mais j'ai beau chercher je ne voit rien dans le jeu d'acteur, le scénario, les musiques, les décors, etc... qui en font de meilleurs films que les autres. Pour moi c'est clairement le sujet traité qui les a fait gagner.

                          C'est les deux exemples qui me viennent en tête à 6h du mat mais c'est loin d'être les seuls.

                          Ca me fait penser à la scène de "La 25eme heure" quand la meuf explique à son professeur (Phillip Seymour Hofman) que c'est facile d'avoir une bonne note à sa rédac, suffit d'écrire sur sa grand mère morte.
                          Bon d'accord c'est une pétasse qui veut sucer son prof pour avoir une bonne note sans bosser mais y a du vrai dans le raisonnement. ^^

                          Et avec un peu de parano concernant Hollywood, je dirais que vu le poid des lobbies dans le secteur, c'est pas impossible qu'ils aient une influence dans le résultat des oscars.

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                          • Envoyé par DANTE2405 Voir le message
                            Disons que quand "Dallas Buyer Club" à tout rafler, j'ai pas compris
                            Y avait juste "The Wolf of Wall Street" en compétition quoi.
                            J'ai aimé les deux, mais Dallas Buyer Club m'aura plus marqué.

                            The Wolf of Wall Street, c'est l'orgie non-stop, visuelle comme dans l'action, on se marre bien en le regardant, on se dit que oui la bourse, c'est porte nawak, mais j'ai été beaucoup moins pris aux tripes qu'avec l'autre film.

                            Donc perso, si j'avais dû voter pour un film, ç'aurait été pour Dallas Buyer Club.

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                            • Après les prix, déjà le concept à la base, c'est merdique, mais si en plus tu veux y trouver de la logique...

                              Mais regarde quand même Moonlight

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                              • L'Épisode IX atteint péniblement le milliard. Le VII est à 2, le VIII à 1,3.

                                Il va falloir se sortir un peu les doigts pour les suites

                                Commentaire

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