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Nightmare in the Dark [test complet par Yori]

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  • Nightmare in the Dark [test complet par Yori]

    Nightmare in the Dark




    .: GENRE : stratégie
    .: SORTIE : 2000
    .: DEVELOPPEUR : Gavaking / Eleven
    .: NOMBRE DE MEGS : 166
    .: NGH : 260
    .: DISPONIBLE : MVS

    Voilà un jeu qui a provoqué un désintéressement complet de la presse et des joueurs. A peine poussé par une promotion restreinte au Japon et inexistante hors de l’archipel, Nightmare in the dark (NITD) n’a jamais décollé et est resté dans l’ombre des derniers blockbusters de la neo geo. Ce snowbros-like est pourtant loin d’être mauvais.


    3 BOITES POUR UN JEU

    Gavaking, AM Factory et Eleven ne vous disent sans doute rien. Ce sont eux qui sont à l’origine de NITD, leur unique incursion dans le monde merveilleux du jeu video.

    Gavaking Co.,Ltd, est le distributeur du jeu. La société a été créée en février 2000 par Akihiko Uto. Forte d’un capital de 80 millions de yens (environ 595 000€), elle emploie 15 salariés. Gavaking est spécialisé dans le développement, la fabrication et la vente d’accessoires pour téléphones portables. Elle conçoit aussi des jeux et diverses applications pour ce support. Désireux d’étoffer le champ d’activité de sa société, Akihiko Uto met en place et dirige le développement de NITD sur MVS. Il s’entoure :
    _d’un unique programmeur, Hisanori Takeushi qui forme à lui seul AM FACTORY.
    _de 4 designers, Hiroshi Yokoyama, Masayuki Taguchi, Tsuyoshi Yoneyama et Taketumi Watanabe qui constituent ELEVEN.
    _d’un compositeur pour les musiques et bruitages, connu uniquement sous le diminutif de Kim
    _de Tatsuya Watanabe qui s’occupe de la convertion des données au format mvs.
    Ce dernier a travaillé sur les compositions musicales et différents effets sonores de productions KANEKO et TAÏTO à la fin des années 80 et au début des années 90.

    En octobre de la même année, la firme Chugai Mining Co., Ltd (principalement spécialisée dans le recyclage de métaux) devient actionnaire majoritaire de Gavaking et recentre ses activités sur la téléphonie mobile. Cette action intervient dans le plan d’expansion du groupe qui tend à intégrer le marché des hautes technologies.

    Depuis, les informations relatives à la société sont inexistantes et son site officiel http://www.gavaking.co.jp ne fonctionne plus. Ce qui tend à penser qu’elle s’est faite entièrement assimilée par Chugaï Mining. Les autres protagonistes du jeu exercent peut-être encore leur métier aujourd’hui. Ce qui est sûr,c’est que les 2 studios ont disparu.



    LES GRAPHISMES ET L’ANIMATION :

    Un point fort du jeu est la qualité indéniable de sa réalisation. Les environnements sont variés, détaillés et colorés. On évolue dans un univers morbide mais au dessin atypique qui donne un ton décalé à l’ensemble.

    Les personnages ne sont pas en reste et un soin particulier a été apporté aux ennemis. On affronte ainsi les éternels fantômes, mais aussi des humains et autruches zombifiés, momies et bien d’autres. Par leur apparence et leur animation, ils participent grandement à l’ambiance du jeu.

    Cette dernière est d’ailleurs superbe et les screens ne lui rendent pas hommage. On est proche de la qualité d’un metal slug : le déhanchement, la démarche lente et lourde, etc. En sautant sur une plate-forme plus basse, certains ennemis s’étalent comme des crêpes et toutes les animations nécessaires à la crédibilité de ces scènes sont là. Les boss sont énooormes et sont tout aussi beaux et bien animés.

    Les enchaînements des sous-niveaux se font par un fondu violet accompagné d’un vol de chauve-souris. Le numéro du stage apparaît à l’écran lui aussi en fondu, puis la typographie se met à dégouliner tout en disparaissant progressivement. Bref, ça bouge à l’écran ! On constate cependant de rares ralentissements lorsque l’écran est hourdé d’ennemis.



    LA MUSIQUE ET LES EFFETS SONORES :

    On reste dans le ton humoristique avec des mélodies aux thèmes sombres pour certaines, mais toutes mixées façon dance. Elles sont rapides, suffisamment longues et agréables à l’oreille. Mention spéciale pour celle du stage 3 ! On les oublie sitôt passées, mais leur rendu est plutôt réussi dans la partie.
    Les bruitages sont beaucoup plus standards, mais présents dans tous les mouvements et actions.



    LE JEU

    Notre héros en toge est armé d’une lanterne qui lui permet de lancer des flammes sur les ennemis. Dès qu’une flamme le touche, l’ennemi se fige pendant un laps de temps. Il faut réitérer plusieurs fois cette action afin qu’il se transforme en une grosse boule de feu. En passant dessus, cette boule s’attache au personnage. Au prochain tir, la boule part droit devant, rebondit contre les murs, tient compte du dénivelé des plate-formes, extermine tout sur son passage puis explose.

    Lorsque l’écran est rempli d’ennemis, on pense naturellement à appuyer frénétiquement sur le bouton d’attaque. NITD invite à adopter une attitude plus technique afin d’immobiliser le plus de zombies avant de s’acharner sur un seul. Plus on en élimine en un minimum de tirs, plus on a de points. Faire un perfect avec une boule de feu fait tomber un imposant diamant générateur de points. On peut aussi doubler les boules à l’écran pour multiplier le score.

    Pour nous aider, différents objets nous sont offerts :
    _une fiole jaune pour allonger le tir.
    _une fiole rouge pour augmenter la puissance du tir.
    _une fiole bleu pour augmenter la vitesse du personnage.
    _diamants, nourriture, etc. pour le score.

    Chapitré en 5 stages et autant de sous-niveaux et boss, le jeu reste assez court et répétitif. Le mode 2 joueurs étant uniquement coopératif, il faudra compter sur une hausse de la difficulté pour rallonger un peu la durée de vie. Dommage.



    CONCLUSION :

    Nightmare in the dark a tout du bon petit jeu. Il ne révolutionne pas le genre, mais dispose d’une réalisation solide et d’un univers humoristique cohérent. On regrette néanmoins son manque d’originalité, sa durée de vie faiblarde et son mode de jeu unique.




    Test rédigé et réalisé par Yori
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