Claque monumentale. Sans doute le film le plus simple, le plus évident des Coen mais quel film!!! Les trois acteurs principaux sont justes dingues, la réalisation envoie méchamment et comme pour L'assassinat de Jesse James photo superbe. Mais ce qui m'a le plus tué, c'est tous ces ptits détails marquants ici et là. Toujours au moins une idée de dingue par scène.
-Les armes d'un tueur qui ne font pas le moindre bruit. Que ça soit son bordel à air comprimé ou le silencieux au bout de son flingue. Un vrai fantôme comme le définit Tommy lee Jones au milieu du film. Loin d'être fou, jouant froidement la vie de ses victimes à pile ou face.
-La façon ultra suggérée avec laquelle les réalisateurs gèrent la mort brutale du "héros" (le point de vue du personnage de Tommy lee Jones qui arrive trop tard...nous aussi) et celle de sa femme (Javier Bardem guettant les gouttes de sang sur ses chaussures après le pile ou face final).
-Toutes les scènes d'anthologies (la première rencontre entre le tueur et Josh Brolin dans la chambre d'hôtel...Brolin comprenant que Bardem a retrouvé sa trace quand le receptionniste ne décroche pas; la scène de la pharmacie; la course poursuite dans le torrent entre Brolin et un chien...).
c'est la scène où Tommy lee Jones explique ses 2 rêves avec des chevaux et son père, une sorte de métaphore qui, je pense, rejoins à la fois, ce que la voix off (lui) raconte au tout début du film (ds un autre tps son père, les anciens shérifs n'avaient pas besoin d'arme, c'était moins violent, c'était un idéal pour lui...) et il est en fait dépassé par les événements, ça ne correspond plus à ses habitudes de shérif, tout le long du film, il poursuit le "méchant" mais il est toujours en retard... d'où sa retraite et on revient sur le titre du film..
Ouais voilà t'as bien résumé. Le tueur s'en sort, le "héros" chasseur et sa femme sont morts, et Tommy lee le Shérif prends sa retraite. Il parle alors dans la dernière scène d'un rêve où il est à cheval une nuit avec son père, shérif également. Ce dernier tient une flamme dans une corne et le double. Il lui montre le chemin, lui le vieux shérif sans armes, et Tommy lee se sent alors en sécurité...protégé par son père et c(s)es vieilles valeurs. Et là il se reveille (le regard de Tommy lee Jones dans cette scène est incroyable de tristesse...très très fort) pour se retrouver perdu dans son propre pays, dans sa ville, dans son boulot. Un peu comme certains western (Il était une fois dans l'Ouest par ex), un film sur la fin d'une époque et des types qui sont les derniers de leur espèce. J'ai adoré.
ET PUTAINsuivre "le gentil" pendant trois quart du film et le faire crever au moment où on peut penser qu'il s'en sortira...le faire crever mais ne pas filmer cette scène...c'est completement couillu. Un putain de au Cinéma.
Tiens, hier soir j'ai regardé un film d'horreur : Feast. T'ain, grave quoi. Je suis resté sans voix . J'ai pas trouvé à chier, mais les scénaristes ont parfois des drôles d'idées. Sinon y a pas mal d'humour (grave parfois). On dirait un mélange de Braindead en soft, from dusk till dawn et la présentation à the faculty super drôle. Bref, pour les amateurs, à voir.
Tu avais aiguisé ma curiosité avec ton commentaire, Kretinou. Après récupération et visionnage, je dois dire que j'aime bien : c'est con, c'est gore, ça prend pas la tête et ça fait marrer (Les clichés du genre volent en éclat).
NB : mention spéciale pour l'arrivée des monstres au bar, après la classique séquence d'introduction des personnages.
Tu avais aiguisé ma curiosité avec ton commentaire, Kretinou. Après récupération et visionnage, je dois dire que j'aime bien : c'est con, c'est gore, ça prend pas la tête et ça fait marrer (Les clichés du genre volent en éclat).
NB : mention spéciale pour l'arrivée des monstres au bar, après la classique séquence d'introduction des personnages.
Ouais, je me suis bien marrer avec le "je suis la pour vous sauver" Et puis le commentaire en cours de film sur l'héroine qui pourrait avoir finalement une durée de vie plus longue.
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