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Ghost Pilots
Pilotes fantômes peut-être, mais pas invincibles.
.: GENRE : shoot'em up vertical
.: SORTIE : 1991
.: DEVELOPPEUR : SNK
.: NOMBRE DE MEGS : 55
.: NGH : 020
.: DISPONIBLE : AES/MVS/CD
Ghost Pilots est le tout premier Shoot’em Up de l’ère MVS. Pour ce premier essai, SNK a décidé d’employer un scrolling vertical et non horizontal, et de ne pas utiliser comme contexte une énième invasion extraterrestre. Non, cette fois vous prendrez commande d’un hydravion du type « seconde guerre mondiale », et tenterez de démonter une armée d’envahisseurs tout au long d’une douzaine de niveaux.
Un bad boy à belle tête de vainqueur.
Prise en main :
La prise en main est simple, deux boutons sont utilisés. Le premier pour les tirs classiques et le second pour les bombes. Un maniement simple, qui sera toutefois pimenté par la présence de bonus tout au long de votre progression.
Ces bonus se trouvent sous la forme d’un ‘B’ pour le ravitaillement des bombes, et sous la forme d’un ‘S’ pour augmenter votre puissance de feu. D’ailleurs puissance de feu est un bien grand mot, car il n’existe qu’une seule sorte de tirs dans ce jeu : votre tir de base qui pourra subir quelques évolutions de puissance. Rien d’original de ce côté-là, voir un point plutôt négatif car il aurait été bienvenue de pouvoir sélectionner différents types d’armes. De plus chaque tir pris par l’hydravion sera fatal, il n’y a pas de barre d’énergie comme dans certains autres jeux. Vous devrez alors reprendre la partie avec un tir de base, ce qui n’est pas pour vous simplifier la tâche.
Les bombes quant à elles, seront sélectionnables parmi 4 : la bombe classique, la bombe en cercle, les mines aériennes et la bombe au napalm. Toutes ne seront pas disponibles au même moment, comme par exemple la bombe au napalm que vous ne pourrez utiliser que lors des niveaux à basse altitude.
Original, vous pouvez lancer cette bombe dans toutes les directions grâce au stick.
La sélection des bombes nous amène directement à un point original de Ghost Pilots : son déroulement.
En effet , le jeu débute de façon classique en nous proposant un très long premier niveau, alternant une séquence à haute altitude, puis une autre à basse altitude (bien évidemment, tout cela étant conclu par un boss).
Petit exemple de boss de fin de niveau.
Une fois ce premier niveau terminé, le joueur pourra choisir son scénario : soit les missions en rase motte, soit les missions à haute altitude. Chaque scénario est composé de cinq niveaux, et de toute façon vous serez obligé de terminer l’intégralité des missions pour atteindre le boss final. Donc même si ça ne change pas la durée de vie du jeu au final, cela permet de briser un peu la monotonie en choisissant par quel chemin commencer.
La sélection du scénario.
Le déroulement :
Les combats à basse altitude : cette phase est très classique, et vous fera affronter tanks, chasseurs ennemis et bateaux de combat. Les décors vont de la jungle aux complexes industriels, en passant par les voies ferrées. Les décors en eux-mêmes sont beaux et fourmillent de détails, mais malheureusement ont tendance à se répéter bien trop souvent.
Exemple de décors que vous visiterez.
Notez l’escadrille rouge, synonyme de bonus (un classique du genre).
Les combats à haute altitude : durant cette partie il n’y a bien sûr plus que les ennemis aériens qui subsistent. Ils sont par contre beaucoup plus variés, voir un peu « farfelus » en tenant compte du contexte. De plus ils vous attaquent de tous les côtés, que ce soit par derrière, mais aussi par-dessus et par-dessous. Bref les combats y gagnent en nervosité.
Les ennemis arrivent de partout, même par dessus, et votre unique attaque est simple mais relativement efficace.
Les ennemis sont malheureusement répétitifs, mais des avions à réaction viennent briser la monotonie ambiante
Une fois les deux premiers scénarios bouclés, vous atteindrez enfin le dernier niveau, qui est à peu près structuré de la même manière que le premier : une zone aérienne terminée par un boss, puis une zone en rase-motte qui vous conduira au boss final.
Avis :
La réalisation globale du jeu est tout à fait honorable, les décors sont détaillés et les couleurs choisies sentent bon l’automne (à savoir des tons qui tournent souvent vers le marron-vert).
Le côté sonore est des plus classiques, la musique est totalement adaptée avec des airs très militaires, et les bruitages ont au moins l’avantage de ne pas vous donner de mal de crâne.
L’animation ne souffre pas de ralentissements gênants, les ennemis et les tirs sont rapides. Malheureusement l’hydravion, lui, ne l’est pas ! Et souvent on perd des vies non pas parce que la difficulté est trop élevée, mais simplement parce que l’on ne va pas assez vite… C’est assez rageant et ce point se trouve être le plus gros défaut du jeu.
Le jeu est long, très long, aussi n’espérez pas finir le niveau de sitôt car avant d’avoir fait le tour de la douzaine de niveaux, vous aurez écoulé un sacré stock d’hydravions…
Ghost Pilots est donc un jeu à essayer, largement dominé par d’autres shoot’em up sur NeoGeo, mais qui a le mérite de vous proposer (peut-être un peu malgré lui) un challenge de taille. Ce jeu aurait pu être une référence de l’époque si malheureusement l’hydravion avait été plus prompt à répondre à la manette.
Pilotes fantômes peut-être, mais pas invincibles.
.: GENRE : shoot'em up vertical
.: SORTIE : 1991
.: DEVELOPPEUR : SNK
.: NOMBRE DE MEGS : 55
.: NGH : 020
.: DISPONIBLE : AES/MVS/CD
Ghost Pilots est le tout premier Shoot’em Up de l’ère MVS. Pour ce premier essai, SNK a décidé d’employer un scrolling vertical et non horizontal, et de ne pas utiliser comme contexte une énième invasion extraterrestre. Non, cette fois vous prendrez commande d’un hydravion du type « seconde guerre mondiale », et tenterez de démonter une armée d’envahisseurs tout au long d’une douzaine de niveaux.
Un bad boy à belle tête de vainqueur.
Prise en main :
La prise en main est simple, deux boutons sont utilisés. Le premier pour les tirs classiques et le second pour les bombes. Un maniement simple, qui sera toutefois pimenté par la présence de bonus tout au long de votre progression.
Ces bonus se trouvent sous la forme d’un ‘B’ pour le ravitaillement des bombes, et sous la forme d’un ‘S’ pour augmenter votre puissance de feu. D’ailleurs puissance de feu est un bien grand mot, car il n’existe qu’une seule sorte de tirs dans ce jeu : votre tir de base qui pourra subir quelques évolutions de puissance. Rien d’original de ce côté-là, voir un point plutôt négatif car il aurait été bienvenue de pouvoir sélectionner différents types d’armes. De plus chaque tir pris par l’hydravion sera fatal, il n’y a pas de barre d’énergie comme dans certains autres jeux. Vous devrez alors reprendre la partie avec un tir de base, ce qui n’est pas pour vous simplifier la tâche.
Les bombes quant à elles, seront sélectionnables parmi 4 : la bombe classique, la bombe en cercle, les mines aériennes et la bombe au napalm. Toutes ne seront pas disponibles au même moment, comme par exemple la bombe au napalm que vous ne pourrez utiliser que lors des niveaux à basse altitude.
Original, vous pouvez lancer cette bombe dans toutes les directions grâce au stick.
La sélection des bombes nous amène directement à un point original de Ghost Pilots : son déroulement.
En effet , le jeu débute de façon classique en nous proposant un très long premier niveau, alternant une séquence à haute altitude, puis une autre à basse altitude (bien évidemment, tout cela étant conclu par un boss).
Petit exemple de boss de fin de niveau.
Une fois ce premier niveau terminé, le joueur pourra choisir son scénario : soit les missions en rase motte, soit les missions à haute altitude. Chaque scénario est composé de cinq niveaux, et de toute façon vous serez obligé de terminer l’intégralité des missions pour atteindre le boss final. Donc même si ça ne change pas la durée de vie du jeu au final, cela permet de briser un peu la monotonie en choisissant par quel chemin commencer.
La sélection du scénario.
Le déroulement :
Les combats à basse altitude : cette phase est très classique, et vous fera affronter tanks, chasseurs ennemis et bateaux de combat. Les décors vont de la jungle aux complexes industriels, en passant par les voies ferrées. Les décors en eux-mêmes sont beaux et fourmillent de détails, mais malheureusement ont tendance à se répéter bien trop souvent.
Exemple de décors que vous visiterez.
Notez l’escadrille rouge, synonyme de bonus (un classique du genre).
Les combats à haute altitude : durant cette partie il n’y a bien sûr plus que les ennemis aériens qui subsistent. Ils sont par contre beaucoup plus variés, voir un peu « farfelus » en tenant compte du contexte. De plus ils vous attaquent de tous les côtés, que ce soit par derrière, mais aussi par-dessus et par-dessous. Bref les combats y gagnent en nervosité.
Les ennemis arrivent de partout, même par dessus, et votre unique attaque est simple mais relativement efficace.
Les ennemis sont malheureusement répétitifs, mais des avions à réaction viennent briser la monotonie ambiante
Une fois les deux premiers scénarios bouclés, vous atteindrez enfin le dernier niveau, qui est à peu près structuré de la même manière que le premier : une zone aérienne terminée par un boss, puis une zone en rase-motte qui vous conduira au boss final.
Avis :
La réalisation globale du jeu est tout à fait honorable, les décors sont détaillés et les couleurs choisies sentent bon l’automne (à savoir des tons qui tournent souvent vers le marron-vert).
Le côté sonore est des plus classiques, la musique est totalement adaptée avec des airs très militaires, et les bruitages ont au moins l’avantage de ne pas vous donner de mal de crâne.
L’animation ne souffre pas de ralentissements gênants, les ennemis et les tirs sont rapides. Malheureusement l’hydravion, lui, ne l’est pas ! Et souvent on perd des vies non pas parce que la difficulté est trop élevée, mais simplement parce que l’on ne va pas assez vite… C’est assez rageant et ce point se trouve être le plus gros défaut du jeu.
Le jeu est long, très long, aussi n’espérez pas finir le niveau de sitôt car avant d’avoir fait le tour de la douzaine de niveaux, vous aurez écoulé un sacré stock d’hydravions…
Ghost Pilots est donc un jeu à essayer, largement dominé par d’autres shoot’em up sur NeoGeo, mais qui a le mérite de vous proposer (peut-être un peu malgré lui) un challenge de taille. Ce jeu aurait pu être une référence de l’époque si malheureusement l’hydravion avait été plus prompt à répondre à la manette.