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Eightman [test complet par Shupmaster]

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  • Eightman [test complet par Shupmaster]

    Eightman



    .: GENRE : beat'em all
    .: SORTIE : 1991
    .: DEVELOPPEUR : Pallas
    .: NOMBRE DE MEGS : 46
    .: NGH : 025
    .: DISPONIBLE : AES/MVS

    Le Beat’em All est un genre malheureusement trop peu représenté sur la NeoGeo. Genre largement dominé par Capcom et son CPS1 auquel on doit des références telles que Final Fight, The Punisher, Captain Commando ou bien encore Cadillac & Dinosaurs, la faible production en la matière sur la console de SNK n’est pas pour autant à jeter à la poubelle !
    C’est en 1991 que SNK se lance dans la compétition, avec pas moins de quatre jeux : Sengoku, Burning Fight, Robo Army et Eightman.
    Adaptation d’un anime à succès, Eightman vous met dans la peau d’un super héros, dans un monde dévasté et aux mains d’affreux personnages. Bref, ce n’est pas le scénario qui est le plus important, aussi pas la peine de creuser plus loin dans cette direction…


    Prise en main :

    Eightman se joue simplement à trois boutons. Un bouton pour la frappe, un second pour sauter ou glisser, et un troisième pour lancer une attaque spéciale. A noter qu’une pression sur A+B lancera une attaque particulière (chose répandue dans les productions Capcom, à la différence près qu’ici cette manipulation ne vous coutera pas d’énergie). Une chose intéressante est la possibilité, via des items bonus, d’augmenter sa puissance de frappe, ou d’augmenter le nombre d’attaques spéciales (un peu dans le style d’un shoot’em up par exemple). Une bonne idée qui malheureusement n’est pas assez exploitée dans le jeu, car le maximum peut être atteint dès la fin du
    premier niveau.


    On débute avec une petite puissance, pour terminer avec des coups ravageurs


    Déroulement :

    Le jeu se décompose en 4 niveaux, eux-mêmes répartis en plusieurs sections.
    Bien entendu chaque fin de niveau est ponctuée par la présence d’un boss.
    Le premier niveau est une autoroute en ruine, et vous ne tarderez pas à vous faire agresser par une horde d’ennemis.
    A noter que les ennemis ont pour la plupart un design faisant immanquablement penser aux séries live Bioman ou X-Or, en affichant
    une sorte de ridicule volontaire.


    Petit exemple d’ennemis biomanesques !

    Ce niveau est décomposé en deux parties : une classique sur l’autoroute, et une autre (récurrente car elle reviendra pour chaque niveau, en proposant à chaque fois une difficulté accrue) sous forme de course poursuite avec un scrolling automatique.


    La vitesse est de mise, même si les photos ne le montrent pas.

    Le second niveau correspond à l’orée d’une forêt menant à l’entrée d’un complexe industriel (complexe qui servira de base aux niveaux suivants).
    Les ennemis se diversifient, et le jeu se montre un peu plus difficile ! Plus le jeu avance et plus le héros s’enfonce dans le complexe (hormis les séquences à grande vitesse sur l’autoroute). Les niveaux ne sont donc pas d’une grande originalité et on a surtout droit à des décors d’usine.


    Les choses se corsent dès le second niveau, les ennemis sont plus résistants.


    Le troisième niveau est le domaine des créatures génétiquement modifiées. A noter l’item ‘8’ synonyme d’invincibilité temporaire.


    Le quatrième niveau vous permettra d’affronter tous les boss du jeu, ainsi que votre clone.


    Réalisation :

    Graphiquement, on est dans une bonne moyenne de ce qui se faisait à l’époque sur Neo-Geo, sans tomber dans le sublime non plus.
    L’animation est très fluide et c’est même un des côtés les plus agréables lorsque l’on joue à Eightman, tout s’enchaine agréablement.
    Un autre bon point est l’impression de puissance donnée par la rapidité des coups et leur représentation à l’écran.
    Côté son, on est également dans la bonne moyenne des titres de cette époque, au niveau des sonorités, du peps des compositions et des bruitages.
    Le jeu est plutôt court et conviendra parfaitement à qui veut passer un bon moment sans prise de tête.


    Avis :

    Son principal défaut est de souffrir d’une concurrence rude si l’on lorgne du côté de chez Capcom, où les Beats sont beaucoup plus évolués.
    Mais le joueur Neo-Geo en quête d’un bon petit jeu sans prétention trouvera son compte avec Eightman.
    Bien entendu, il ne faut pas s’attendre à une grosse claque mais ce jeu va au principal, le plaisir de jeu, et remplit sa fonction avec brio.
    Dernière modification par Chapp, 11 septembre 2012, 12h24.
    RIP Player Two... ou pas !
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