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Topic pop-corn et salle obscure

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  • Dernier film vu en salle : Be Kind Rewind (Soyez sympas rembobinez).
    Très drôle, surtout pour toutes les astuces à deux sous pour faire les trucages des films qu'ils tournent. Les amateurs de courts métrages sans budget apprécieront l'inventivité dont il faut faire preuve pour y palier. Par contre il faut vraiment que Mos Def arrête de parler/jouer comme un demeuré sinon on va finir par croire qu'il l'est. Les autres acteurs sont impeccables.

    Dans la foulée j'en ai profité pour visionner Eternal Sunshine of the Spotless Mind (cadeau d'anniversaire), du même réalisateur (Michel Gondry).
    Je ne m'attendais pas à ce que ce soit aussi tordu comme histoire mais c'est une bonne surprise.
    Il y a pas mal de scènes tournées façon film d'angoisse, dans l'obscurité, les acteurs juste éclairés d'une lampe torche, sans parler de tous les passages de "fuite", avec les décors qui disparaissent ou se démolissent. Enfin le montage aide à compliquer un peu plus la trame. Le couple vedette, Jim Carrey et Kate Winslet, fonctionne très bien.

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    • Envoyé par Shû Shirakawa Voir le message
      Dans la foulée j'en ai profité pour visionner Eternal Sunshine of the Spotless Mind (cadeau d'anniversaire), du même réalisateur (Michel Gondry).
      J'adore ce film

      Quelqu'un a vu There will be blood?

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      • Ça m'a déçu, moi, Eternal..., on m'en a trop parlé je pense.

        Sinon vu No country for old men. J'ai bien aimé, mais en même temps, j'ai l'impression que y a plein de trucs que j'ai pas compris. J'aime pas trop cette façon de faire : "au public de comprendre ce qu'il veut"

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        • Envoyé par grigri Voir le message
          Sinon vu No country for old men. J'ai bien aimé, mais en même temps, j'ai l'impression que y a plein de trucs que j'ai pas compris. J'aime pas trop cette façon de faire : "au public de comprendre ce qu'il veut"
          Carrément moi aussi j'étais dans ce cas là. Mais la deuxième vision a gommé les zones d'ombres et j'ai pu vraiment apprecier le film. Et je trouve pas particulièrement que le film joue la carte du "au public de comprendre ce qu'il veut". C'est assez complexe vu tous les persos et les intrigues parallèles (les mexicains...) mais pas vraiment "compliqué" au final je trouve. Le sort de tous les perso est quasiment réglé à la fin. Si il y a des trucs qui te chagrinent grigri balance je me ferais un plaisir d'éclairer ta lanterne.

          Sinon j'ai maté Le roi Arthur... Plutôt pas mal j'ai bien pris mon panard.
          Dernière modification par Shitao, 26 mars 2008, 17h00.

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          • Eclaire moi sur ses rêves, voir si j'ai bien compris.
            EXTERMINAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAATE !

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            • Pareil.

              Et qui récupère l'argent à la fin ? Les Mexicains qui s'enfuient en voiture quand Tommy Lee arrive ?

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              • Bon désolé pour la grosse tache noire.

                Envoyé par grigri Voir le message
                Pareil.

                Et qui récupère l'argent à la fin ? Les Mexicains qui s'enfuient en voiture quand Tommy Lee arrive ?
                Ouaip ça c'est la grosse scène du film. Le héros se terre dans un hotel avec l'argent, se cachant du fou Bardem. Mais sa femme le "trahie" et donne le nom de l'hotel où il se cache au Shérif Tommy Lee Jones. Il lui dit de le rejoindre à cet hôtel: il lui promet de sortir son mari de la merde où il s'est foutu.
                Manque de bol, sur le chemin de l'hôtel, avant de prendre le bus, les "mexicains" (qui suivent le héros et la tune depuis le début. Ils sont payés par le même boss que celui de Bardem...c'est pour ça que Baredem va dans son bureau quand il s'en rend compte et le bute) arrivent à extorquer le nom de l'Hotel à la belle mère du héros. Du coup, ces putain de mexicains arrivent à l'hotel avant Tommy Lee Jones, avant la femme du héros et avant Bardem. Quand Tommy Lee Jones arrive, ils se barrent à toute berzingue au volant d'un 4x4: ils ont buté le héros (on voit son corp dans la chambre d'hôtel quand Tommy Lee arrive) mais n'ont pas trouvé la tune. Elle était caché dans un conduit d'aération comme il l'avait déjà fait dans le premier hôtel (les gars que Bardem tue dans la scène du premier hôtel sont également des mexicains de la bande).

                La nuit d'après, Tommy Lee revient dans la chambre d'hôtel où le héros est mort. Il se doute que quelque chose ne tourne pas rond. Il loupe de peu Bardem qui avait fait pareil mais lui, pour récupérer l'argent (il connait le truc: il l'avait grillé dès le premier hotel ). Tommy Lee Jones le sait aussi: un plan sur 3/4 vis sur le sol nous le fait comprendre.
                Résultat:

                -le héros est mort
                -sa femme aussi (le pile ou face final est énorme...on ne sait pas si Bardem a tué la femme quand il sort de la maison. Et là, il regarde ses shoes histoire de voir si il n'y a pas de sang )
                -Tommy Lee Jones prend sa retraite (pour le rêve final, il parle d'un rêve qu'il a fait sur son père. Un rêve où dans la nuit, son père encore shérif lui montre la voie avec une torche dans des montagnes. Un père qui était Shérif mais n'avait pas d'armes; un père qui l'aime; un père qui lui manque etc. En gros Tommy Lee Jones, le "old man" est dépassé par ce qui lui arrive: l'époque qui change et qu'il ne comprend pas; le tueur qu'il n'arrive pas à saisir dans tous les sens du terme; et sa place dans tout ça. A savoir à travers le perso de Tommy Lee Jones et son rêve on parle de la fin d'une époque et la dignité que l’on peut tirer dans son acceptation. Ou de quelle façon gagner, c'est aussi savoir s’écarter, s'effacer. Bref il prend sa retraite, ressasse la dernière histoire qu'il n'a pas pu élucider, repense à son père et chiale. C'est lui le vieux maintenant.)
                -Bardem, tue la femme du héros, et se casse avec la tune. Mais il n'est pas "le mal incarné", ce diable intuable et froid qu'on nous montre pendant tout le film: son accident à la fin c'est sa partie de pile ou face en gros. Mais qu'il subit et gagne...pour cette fois.


                Voilà c'est long et chiant désolé pour la synthèse.
                Sinon ce film me fait penser à Il était une fois dans l'ouest dans le délire "on tourne la page la larme à l'oeil", "fin d'une époque". J'ai adoré.
                Dernière modification par Shitao, 26 mars 2008, 19h52.

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                • Heu Barden se casse avec l'argent ? Une fois qu'il a donné le (gros) billet au gamin pour la chemise, on le voit pas partir avec...

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                  • Envoyé par Shitao Voir le message
                    -Tommy Lee Jones prend sa retraite (pour le rêve final, il parle d'un rêve qu'il a fait sur son père. Un rêve où dans la nuit, son père encore shérif lui montre la voie avec une torche dans des montagnes. Un père qui était Shérif mais n'avait pas d'armes; un père qui l'aime; un père qui lui manque etc. En gros Tommy Lee Jones, le "old man" est dépassé par ce qui lui arrive: l'époque qui change et qu'il ne comprend pas; le tueur qu'il n'arrive pas à saisir dans tous les sens du terme; et sa place dans tout ça. A savoir à travers le perso de Tommy Lee Jones et son rêve on parle de la fin d'une époque et la dignité que l’on peut tirer dans son acceptation. Ou de quelle façon gagner, c'est aussi savoir s’écarter, s'effacer. Bref il prend sa retraite, ressasse la dernière histoire qu'il n'a pas pu élucider, repense à son père et chiale. C'est lui le vieux maintenant.)
                    Euh nan mais de mémoire, c'est plus pour l'histoire du père qui prend la torche et qui avance devant lui sans dire un mot etc.

                    J'ai envie de dire "oui et alors ?"

                    Envoyé par grigri Voir le message
                    Heu Barden se casse avec l'argent ? Une fois qu'il a donné le (gros) billet au gamin pour la chemise, on le voit pas partir avec...
                    Pas sur qu'il se trimballe en permanence avec le fric.
                    EXTERMINAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAATE !

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                    • Directeur:
                      C. Thomas Howell

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                      $500,000 (estimé)

                      LOL (ou pas)

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                      • Envoyé par Arngrim Voir le message
                        Pas sur qu'il se trimballe en permanence avec le fric.

                        C'est clair.

                        Mais je vois mal les Mexicains partir sans le fric aussi. Ils tuent le gars sans le torturer avant pour lui demander où il est ? Bizarre.

                        Et sinon :

                        c'est pour ça que Bardem va dans son bureau quand il s'en rend compte et le bute
                        Moi je pensais qu'il venait se venger parce que le "chef" avait envoyé Woody, pas (forcément) les Mexicains.

                        Pas évident tout ça.

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                        • Envoyé par Arngrim Voir le message
                          Euh nan mais de mémoire, c'est plus pour l'histoire du père qui prend la torche et qui avance devant lui sans dire un mot etc.
                          J'ai retrouvé le passage du script. La fin où Le shérif parle des deux rêves.


                          -Okay. Two of 'em. Both had my father. It's peculiar. I'm older now'n he ever was by twenty years. So in a sense he's the younger man. Anyway, first one I don't remember so well but it was about meetin' him in town somewheres and he give me some money and I think I lost it.
                          The second one, it was like we was both back in older times and I was on horseback goin' through the mountains of a night. Goin' through this pass in the mountains. It was cold and snowin', hard ridin'. Hard country. He rode past me and kept on goin'. Never said nothin' goin' by. He just rode on past and he had his blanket wrapped around him and his head down. And when he rode past I seen he was carryin' fire in a horn the way people used to do and I could see the horn from the light inside of it. About the color of the moon. And in the dream I knew that he was goin' on ahead and that he was fixin' to make a fire somewhere out there in all that dark and all that cold, and I knew that whenever I got there he would be there. And then I woke up.


                          Envoyé par Arngrim Voir le message
                          J'ai envie de dire "oui et alors ?"
                          Bah moi aussi. Le film se ferme juste sur cette scène qui renvoie au titre du film. Le shérif pas vraiment personnage actif car déjà dépassé dès le premier plan du film (il rencontre jamais ni le héros, ni Bardem...son affrontement avorté avec lui d'ailleurs quand il le loupe dans l'hôtel final est assez criant) ni vraiment narrateur, se retourne sur cette dernière affaire et sur sa vie comme le ferait un vieil homme fatigué. Le rêve final n'est pas la métaphore ultime qui débloque le film. Il s'inscrit juste dans la continuité du personnage de Tommy Lee Jones: il repense/rêve à/de son père et en même temps à l'époque où la justice avait encore un sens et où lui, aurait encore une place. Il rêve de cette époque où son père était encore une lumière devant lui à laquelle il pouvait se raccrocher (en temps que père et en temps que "Justice" au sens le plus noble du terme). C'est pas le truc le plus profond de l'histoire du Cinéma, mais je trouve ça très beau et touchant à travers la voix et les yeux de Tommy Lee Jones. Le monologue final renvoie d'ailleurs à celui qui ouvre le film:

                          -I was sheriff of this country when I was twenty-five. Hard to believe. Grandfather was a lawman. Father too. Me and him was sheriff at the same time, him in Plano and me here.
                          I think he was pretty proud of that. I know I was. Some of the old-time sheriffs never even wore a gun. A lot of folks find that hard to believe.


                          (...) There was this boy I sent to the gas chamber at Huntsville here a while back. My arrest and my testimony. He killed a fourteen-year-old girl. Papers said it was a crime of passion but he told me there wasn't any passion to it. Told me that he'd been planning to kill somebody for about as long as he could remember. Said that if they turned him out he'd do it again. Said he knew he was going to hell. Be there in about fifteen minutes. I don't know what to make of that. I surely don't. The crime you see now, it's hard to even take its measure. It's not that I'm afraid of it. I always knew you had to be willing to die to even do this job –- not to be glorious. But I don't want to push my chips forward and go out and meet something I don't understand. You can say it's my job to fight it but I don't know what it is anymore... More than that, I don't want to know. A man would have to put his soul at hazard... He would have to say, okay, I'll be part of this world.


                          Envoyé par grigri
                          Mais je vois mal les Mexicains partir sans le fric aussi. Ils tuent le gars sans le torturer avant pour lui demander où il est ?
                          En fait ils trouvent donc le héros dans cet hotel pour recup l'argent. Mais le gars se laisse pas faire. Il en flingue au moins 2/3 avec son fusil (on voit des corps dans la chambre, dehors...) avant de se faire tuer. En panique vu comment leur plan tourne au vinaigre (la trouille des flics qui vont pas tarder à se ramener, leurs potes au sol...), je trouve ça carrément plausible voir logique qu'ils se cassent rapidement après avoir fait le tour de la chambre.

                          Et ouais Bardem se casse avec la tune c'est sûr. Dans le bouquin il ramène l'argent au gars à qui il appartient (pas l'employeur qu'il bute dans son bureau...lui n'est qu'un intermédiaire).

                          Envoyé par grigri
                          Moi je pensais qu'il venait se venger parce que le "chef" avait envoyé Woody, pas (forcément) les Mexicains.
                          Ouais mec t'as raison. Il fait d'une pierre deux coups.
                          Dernière modification par Shitao, 27 mars 2008, 10h01.

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                          • Envoyé par Shitao Voir le message
                            Bah moi aussi. Le film se ferme juste sur cette scène qui renvoie au titre du film. Le shérif pas vraiment personnage actif car déjà dépassé dès le premier plan du film (il rencontre jamais ni le héros, ni Bardem...son affrontement avorté avec lui d'ailleurs quand il le loupe dans l'hôtel final est assez criant) ni vraiment narrateur, se retourne sur cette dernière affaire et sur sa vie comme le ferait un vieil homme fatigué. Le rêve final n'est pas la métaphore ultime qui débloque le film. Il s'inscrit juste dans la continuité du personnage de Tommy Lee Jones: il repense/rêve à/de son père et en même temps à l'époque où la justice avait encore un sens et où lui, aurait encore une place. Il rêve de cette époque où son père était encore une lumière devant lui à laquelle il pouvait se raccrocher (en temps que père et en temps que "Justice" au sens le plus noble du terme). C'est pas le truc le plus profond de l'histoire du Cinéma, mais je trouve ça très beau et touchant à travers la voix et les yeux de Tommy Lee Jones.
                            Mouais.

                            (pas convaincu du tout quoi )
                            EXTERMINAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAATE !

                            Commentaire


                            • Mouais aussi. Comme tu dis, c'est pas le truc le plus profond du cinéma. Je ne sais pas quelle morale à la con violence/cétaitmieuxavant/nostalgie toussa, ils ont voulu dire mais je m'en serais passé.

                              Commentaire


                              • Envoyé par grigri Voir le message
                                Mouais aussi. Comme tu dis, c'est pas le truc le plus profond du cinéma. Je ne sais pas quelle morale à la con violence/cétaitmieuxavant/nostalgie toussa, ils ont voulu dire mais je m'en serais passé.
                                C'est pas une morale du tout. C'est juste un constat. Il accepte totalement ce changement Tommy Lee. Comme la fin de Il était une fois dans l'Ouest quand Charles Branson flingue Henry Fonda. Ils savent qu'ils sont les derniers de leur espèce et que "le grand Ouest" est sur le point de disparaître. Le monde est en train de changer et ils l'acceptent dignement, sans faire d'esbrouffe et en s'effaçant. Il y a aucune morale dans tout ça. C'est comme ça c'est tout. Mais en tout cas le Coen pour moi est alors tout sauf moral.

                                Un truc marrant, c'est que ce film marche sur la frustration du spectateur. Quand Tarantino dit que son rôle est de branler le spectateur jusqu'à le faire jouir, No country... c'est quand même totalement l'inverse. On suit un gars pendant 1h30 un putain de (anti-)héros, chasseur pourchassé comme un animal par un type qui flingue en silence à pile ou face, et on fait mourrir ce "héros" dans une ellipse. On ne voit pas sa mort et on doit déduire plus ou moins qui l'a tué. Niveau frustration ça se pose là. On peut difficilement prendre plus à contre pied les spectateurs. Je trouve ça pour le coup ultra couillu est super efficace. Allé pour finir l'avis de Josh Brolin sur la fin du film (I appreciate the people who don't like the end much more than the people who like the end ):

                                SPOILERS

                                What do you think of the end of "No Country?"

                                I appreciate the people who don't like the end much more than the people who like the end.

                                Why?

                                You should feel horrible at the end. Not at the end end, but at the end we're talking about.

                                Your end?

                                Yes. The more rape somebody feels of the hope they've put in the character, the more effective we've done our job. You're not supposed to feel good about it. The fact that people react the way they do, to me, is completely appropriate. There's usually a typical way to kill a character. This doesn't pander to the grieving of an audience. It's a great homage to that kind of violence, which is not empowering, it's just sudden.

                                Do you know how he dies in your head?


                                I think we all do. How do you think he dies? Who do you think he's killed by?

                                Isn't he killed by Javier Bardem's character?

                                No. [Laughs].

                                Then who?

                                The Mexicans. If you look at the last shot you see Llewelyn, the next shot is Sheriff Bell, he hears the guns. The next thing you see are the Mexicans pulling out of the hotel parking lot.

                                I remember that scene, but I thought Bardem was with them.

                                I don't think so. That was a question we had in the book. Is it clear? To me, it doesn't matter. You get what you get out of it, then you read the book or watch the movie over again. One of the best compliments for this film is that it brings up a lot of questions. Not that it's so ambiguous you don't want to see the movie again. Or that you've been manipulated. It just brings up so many questions. You can make them literal or mythological. How did Llewelyn die? Was it from Javier? Where was Javier? Javier comes to the hotel afterward. I just think he knows that there's something that went down and he goes to the hotel. That's my take on it.

                                Envoyé par Arngrim
                                Mouais.

                                (pas convaincu du tout quoi )
                                Héhé j'ai fais ce que j'ai pu. Désolé de pas avoir laché l'affaire mais ce film m'a retourné. (message d'un gars qui pleure à la fin de Il était une fois dans l'Ouest)

                                Dernière modification par Shitao, 27 mars 2008, 15h29.

                                Commentaire

                                Chargement...
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