Je signe dans quelques jours mon premier contrat d'auteur-scénariste pour "Torreben", une scénario de court-métrage de fiction historique se déroulant ( pour partie en Breton) durant la révolte des bonnets rouge de 1675.
Si ont obtiens les premières subventions voulus dans les prochains mois, ont tournerais avec mon réalisateur probablement au printemps de l'année prochaine.
Un premier ( et modeste) pas dans le milieu ( très fermer) du cinéma
"scenarii" est un mot italien, et il n'y a aucune raison de l'utiliser en dehors d'une phrase en italien prononcée avec l'accent italien
D'autant plus que le cinéma italien est très mal représenté en France
On dit se qu'on veut. La vraie règle (a.k.a. celle qui était enseignée quand moi j'étais à l'école, les autre c'est tous des blaireaux incultes) c'est que les mots d'origine étrangère gardent leur pluriel d'origine. Mais cette règle a depuis été modifiée (des blaireaux incultes je vous dit) et on peut depuis franciser les pluriels de mots étrangers.
Lekteur, si la règle dit qu'on peut franciser les pluriels des mots d'origine étrangère, mais que les puristes insistent pour garder le pluriel d'origine, et en se placant dans l'hypothèse qu'ils le font de manière condescendante, le sourire en coin, alors dans ce cas rien ne m'empêche de les obliger, pour les troller, de prononcer ce mot avec l'accent d'origine
Les gens disent bien "ce weekend je pars pour Pékin" et non pas "je m'envole pour Beijing cette fin de semaine"
Tu peux pas accepter "scénarii" avec l'accent aigu donc sans l'accent italien, il faut trancher
Mais si t'es si malin, pourquoi on dis "Londres" et "Long Island" ? À cause de la notoriété de London dans la littérature française ? Ou c'est parce qu'en laissant Long Island en anglais, on lui laisse cette connotation tacite de coin à problèmes exploitable dans les versions françaises des films Hollywoodiens ?
Donc un scénario, des scénarios
Différents scénarios, qui situent l'intrigue entre Londres et Long Island, écrits par le gagnant de Pékin Express (ligne de train imaginaire avec un abonnement à 1 euro par jour)
les puristes insistent pour garder le pluriel d'origine, et en se placant dans l'hypothèse qu'ils le font de manière condescendante, le sourire en coin
C'est exactement ce que je fais, par amour de la langue française faire chier le monde
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