Surtout pour les recueils de nouvelles, 1 an après tu les relis à l'aise, comme tu viens de le dire
Annonce
Réduire
Aucune annonce.
En ce moment, vous lisez quoi?
Réduire
X
-
Fini La Tour Sombre il y a 2 semaines.
J'ai adoré de A à Z, les personnages, les voyages entre les différents où et les différents quand, les légendes et les coutumes de l'Entre Deux Mondes,etc
ATTENTION, spoil sur la fin! :
J'ai beaucoup aimé la deuxième fin, et le fait que King nous laisse le choix.
Perso j'ai compris la fin comme une "punition" pour Roland, pour avoir laisser crever tous ses potes dans le seul but de trouver La Tour...
Ca m'a fais penser au mythe de sisyphe, où Sisyphe a été condamné à pousser éternellement un rocher en haut d'une montagne pour avoir essayer de tromper la Mort.
Mais au "nouveau début", Roland porte le Cor de chasse de Gilead qu'il avait oublié auparavant, on peut donc espérer qu'il fera des choix différents et aura finalement droit au repos.
***************************
Sinon en ce moment je lis Insomnie, de Stephen King toujours
J'aime beaucoup pour l'instant (j'en suis au 3/4 environ) même si c'est un peu lent à démarrer.
Commentaire
-
Envoyé par moussa Voir le message-Periode Bukowski, toujours aussi bon.
"J'étais jeune, affamé, ivrogne, essayant d'être un écrivain. J'ai passé le plus clair de mon temps à lire downtown à la bibliothèque municipale de Los Angeles et rien de ce que je lisais n'avait de rapport avec moi ou la rue ou les gens autour de moi. C'était comme si tout le monde jouait aux charades et que ceux qui n'avaient rien à dire étaient reconnus comme de grands écrivains. Leurs écrits étaient un mélange de subtilité, d'adresse et de convenance, qui étaient lus, enseignés, digérés et transmis. C'était une machination, une habile et prudente "culture mondiale". Il fallait retourner aux écrivains russes d'avant la Révolution pour trouver un peu de hasard, un peu de passion. Il y avait quelques exceptions, mais si peu que les lire était vite fait et vous laissait affamé devant des rangées et des rangées de livres ennuyeux. Avec le charme des siècles à redécouvrir, les modernes n'étaient pas très bons. Je tirais livre après livre des étagères. Pourquoi est-ce que personne ne disait rien ? Pourquoi est-ce que personne ne criait ? La section "religion" n'était qu'un vaste marécage pour moi. Au rayon "philosophie" je trouvai un ou deux allemands amers qui me remontèrent le moral et ce fut terminé. J'essayai les mathématiques mais les mathématiques supérieures étaient comme la religion : cela me passait à côté. J'essayai la géologie, domaine que je trouvai curieux, mais finalement pas nourrissant. J'ai trouvé des livres de chirurgie, j'aimais les livres de chirurgie, les mots étaient nouveaux et les illustrations étaient merveilleuses. J'ai particulièrement aimé et je me souviens des opérations du mésocôlon. Je laissai tomber la chirurgie et retournai vers la grande salle avec les romanciers et les écrivains de nouvelles.
Quand j'avais assez de vin, je n'allais jamais à la bibliothèque. Une bibliothèque est un endroit merveilleux quand on n'a rien à boire ou à manger ou quand la propriétaire vous cherche et demande ses arriérés - et à la bibliothèque au moins, on peut utiliser les toilettes. J'ai vu un certain nombre de clochards traîner là, tous endormis sur leur tas de livres. J'ai continué de marcher autour de la grande salle, tirant les livres des étagères, lisant quelques lignes, quelques pages et les reposant.
Un jour, j'ai sorti un livre, je l'ai ouvert et c'était ça.
Je restai planté un moment, lisant et comme un homme qui a trouvé de l'or à la décharge publique. J'ai posé le livre sur la table, les phrases filaient facilement à travers les pages comme un courant. Chaque ligne avait sa propre énergie et était suivie d'une semblable et la vraie substance de chaque ligne donnait sa forme à la page, une sensation de quelque chose sculptée dans le texte. Voilà enfin un homme qui n'avait pas peur de l'émotion. L'humour et la douleur mélangés avec une superbe simplicité. Le début du livre était un gigantesque miracle pour moi.
J'avais une carte de la bibliothèque. Je sortis le livre et l'emportai dans ma chambre. Je me couchai sur mon lit et le lus. Et je compris bien avant de le terminer qu'il y avait là un homme qui avait changé l'écriture.
Le livre était Ask the Dust (Demande à la Poussière) et l'auteur, John Fante. Il allait toute ma vie m'influencer dans mon travail. Je terminai Ask the Dust et cherchai d'autres Fante à la bibliothèque. J'en trouvai, Dago Red (Le vin de la jeunesse) et Bandini. Ils étaient du même calibre, écrits avec les tripes et le cœur. Oui, Fante a eu un énorme effet sur moi. Peu de temps après avoir lu ses livres, j'ai commencé à vivre avec une femme, elle était une plus grande ivrogne que moi, nous avions de grandes bagarres ; souvent je lui criais " Je ne m'appelle pas Fils de Pute, je m'appelle Bandini, Arturo Bandini."
Fante était mon Dieu et je savais qu'on ne devait pas les déranger, on ne frappe pas à leur porte. J'ai imaginé où il habitait, sur Angel Fight et que peut-être, il était toujours là. Presque tous les jours, je passai devant et que c'était par cette fenêtre que Camélia était passée, cette porte d'hôtel, ce hall. Je ne l'ai jamais su. 39 ans plus tard, j'ai relu Ask the Dust, c'est-à-dire que je l'ai relu cette année et cela tient toujours le coup, comme tous les autres Fante. Celui-ci est mon préféré car il fut ma première découverte de la magie.
Il y a d'autres livres que Dago Red et Wait until Spring, Bandini. il y a Full of Life (Plein de vie). Et à un moment, Fante travaillait à un roman appelé Dreams of Bunker Hill (sorti en 85 après la mort de Fante). Dans d'autres circonstances, j'ai finalement rencontré l'auteur cette année. C'est une vraie histoire que John Fante, c'est une histoire de chance, de destin et de grand courage. Un jour peut-être on vous le racontera mais j'ai le sentiment qu'il ne veut pas que je vous le raconte. Mais laissez-moi vous dire que ses mots et sa vie sont les mêmes : forts, bons et chaleureux. C'est tout.
Maintenant, le livre est à vous."
Charles Bukowski
5 juin 1979
Commentaire
-
Beauoup plus léger que vos lecture en ce moment:
-The Walking Dead Tome 8 (just Finished)
-Toutes les "Notes de Boulet", j'ai l'impression de lire une BD sur ma vie, je compte d'ailleurs l'attaquer pour plagiat.
-Watchmen
-Quai d'Orsai
Et j'ai également fini Drive de James Sallis, bouquin dont le film éponyme est tiré.
Pour ce dernier, je me suis fait chier presque du début jusqu'à la fin.--Processor
Gamertag: NeoArc02 (Expiré)
Commentaire
-
"Dark Bane La voie de la destruction"
Pour situer un peu l'histoire se déroule +:- 1000 ans avant les films.
Résumé
Pour échapper à un sinistre destin dans les mines d'Apatros, Dessel, un mineur à la constitution exceptionnelle, décide de rejoindre les rangs de l'armée Sith. Sa vivacité d'esprit, sa remarquable maîtrise de la Force et ses faits d'armes brillants face aux défenseurs de la République attirent rapidement sur lui l'attention des Maîtres du Côté Obscur, qui l'envoient sur Korriban, berceau des Sith, pour y poursuivre son enseignement. Il embrasse alors sa nouvelle identité et devient Bane, apprenti hors pair et esprit dissident, dont le seul but est d'anéantir l'Ordre Jedi et de créer une nouvelle ère de puissance absolue !
Et pour servir ses sombres desseins, il n'hésitera pas à sacrifier sa propre confrérie, afin de mieux la faire renaître de ses cendres.
Gros point fort, ce bouquin traite de l'annihilation des Sith et l'instauration de Règle des Deux.
Bref-| Epoxy Crew |-
Commentaire
-
le numéro de décembre d'offensive recu ya quelques jours suite à un réabonnement que j'avais tardé a renouveller.
Commentaire
-
Envoyé par fboy Voir le messagepatience les amis, mein kampf sera bientot libre de droits...d'ailleurs ce probleme de droits est limité à l'allemagne ou le monde ?
Attention aux amalgames hein, "comprendre" ne signifiant aucunement "justifier".
Commentaire
-
les derniers livres lus:
la strategie du choc ( naomie klein)
pourquoi etes vous pauvres ? (William-T Vollmann)
la suisse , l'or et les morts ( jean ziegler)
Comment le peuple juif fut inventé (Shlomo Sand )
et là , je finis un grand classique : Les misérables de V.Hugo
Commentaire
Commentaire