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Neo Bomberman
.: GENRE : Bomberman
.: SORTIE : 1997
.: DEVELOPPEUR : Hudson
.: NOMBRE DE MEGS : 138
.: NGH : 93
.: DISPONIBLE : MVS
En 1997, Hudson sort un épisode de sa licence fétiche Bomberman sur neo geo, un des rares supports qui n’avait toujours pas vu un opus de la série. Pour l’occasion, le titre est affublé du préfixe original « neo ». Le jeu est sorti uniquement sur mvs. Les consoles de salon ont-elle été boudées ou épargnées ?
GRAPHISME/ANIMATION :
Une intro stylée dessin animé nous attend. Elle présente des personnages mignons s’animant autour d’une musique toute gentille dans un environnement coloré.
C’est propre à la série, les niveaux sont construits à la manière de damiers. Une case pour le sol et une petite poignée d’objets différents sont reproduits plusieurs fois pour construire la map. Bien qu’ils soient détaillés, le résultat est un décor de qualité moyenne. Les animations sont peu nombreuses et avec un taux d’images très faible. Le tout reste coloré et assez agréable à regarder.
12 personnages sont sélectionnables en mode battle dont 6 sont des clones du perso de base colorés différemment. Tous ont des caractéristiques identiques. Les ennemis qui parsèment les niveaux sont variés, mais on regrettera leur couleur un peu fade. L’animation générale des personnages est de bonne qualité.
On retrouve les items classiques de la série : la puissance d’explosion, les bombes multiples, le kickage et le lancer de bombe, etc. Les explosions et les destructions d’éléments du décor sont bien rendues grâce à une animation fluide et rapide.
MUSIQUE/BRUITAGE :
Les bruitages sont peu nombreux mais atteignent leur objectif. Je veux dire par là qu’on peut associer facilement l’explosion d’une bombe à son animation à l’écran, mais que ce n’est pas transcendant.
Les mélodies sont toutes de bonne qualité sans être exceptionnelles. Elles se laissent écouter, au début tout du moins. Car elles sont atrocement courtes; une mélodie rapide durant 20 secondes, le thème devient rapidement irritant car il tourne en boucle. Etant donné qu’elles sont assez fun pour nous plonger dans l’ambiance du jeu, c’est bien dommage. On trouve des mélodies plus lentes, et donc moins entraînantes, en mode normal qui durent environ 45 secondes. Enfin, leur nombre ultra limité nous invite naturellement à baisser le son histoire de donner sa chance au jeu lui-même.
LES MODES DE JEU :
Le mode normal :
5 niveaux aux environnements différents sont découpés en une dizaine de sous-niveaux, chacun étant ponctué par un boss. Des cut-scenes façon bédé clôturent la fin d’un niveau. On peut jouer à ce mode de jeu à 2 joueurs simultanément. Le but est d’exploser tous les ennemis à l’écran afin d’ouvrir la trappe de sortie cachée sous un élément destructible du décor.
Le bomberman de base est imposé, impossible d’en choisir un autre. Il arrive qu’un bomberman PNJ(personnage non joueur) soit prisonnier dans une cage. Après l’avoir délivré, il nous donne un coup de bombe, mais l’IA défaillante qui l’anime a tôt fait de nous faire prendre la décision de le laisser moisir.
Les ennemis sont soit lents, soit rapides et meurent en se faisant toucher 1 à 3 fois. Quant à leurs attaques, certains se contentent d'allers-retours, d’autres vous tirent dessus et enfin des oiseaux malins relancent les bombes quand ils arrivent à leur niveau. Une fois explosés, des ennemis laissent derrière eux une option qui vous permet d’en faire apparaître un nouveau à chevaucher. On gagne ainsi en vitesse et on ne meurt plus en un coup car la bestiole trinque en premier. L’originalité de leurs caractéristiques n’a d’égale que leur déambulement linéaire dans les couloirs des niveaux.
Afin d’augmenter artificiellement l’originalité de ceux-ci, des escaliers sont dispersés, créant ainsi un étage. L’accès unique est généralement difficile. Quand on perd une vie, rejoindre l’ennemi le plus loin devient vite laborieux à cause de la lenteur du personnage. Les boss sont énormes, mais mal animés et peu intéressants à combattre. On s’ennuie ferme dans ce mode de jeu et on passe vite au battle mode, l’argument principal d’un bomberman.
Le mode battle :
Il existe sur neo geo une connectique permettant de raccorder 2 cartouches afin que 4 joueurs puissent s’affronter simultanément. Les jeux se prêtant à cette option sont rares et on est surpris de constater que Bomberman, célèbre par son mode multi joueur survitaminé, ne l’utilise pas. Ainsi, ce sont 2 joueurs humains et 2 joueurs contrôlés par le cpu qui s’affrontent au maximum.
Afin d’achever le joueur téméraire, 4 maps seulement sont proposées. 2 sont des classiques avec des éléments à exploser, une propose un système de trappes nous faisant naviguer d’une zone à l’autre de l’écran et la dernière ne dispose d’aucun élément destructible, mais fournit aux joueurs toutes les options possibles au bourrinage dès le début de la partie.
CONCLUSION:
Vous l’avez compris, Neo Bomberman ne brille que par ses lacunes. Après les multiples épisodes sur consoles de salon et les diverses évolutions qu’a connue la série, on ne peut qu’être déçu par cette fade conversion si proche du premier opus paru 10 ans plus tôt sur Nes. Neo Bomberman a été développé à la va-vite en misant sur la puissance de la licence pour combler son manque d’originalité et de variété. Hudson nous sert un produit sans saveur qui ne prend même pas la peine de copier les bonnes recettes de ses aînés. Son succès en arcade a permis d’éviter une conversion console, et c’est tant mieux.
Un jeu trop banal et impersonnel pour entrer dans votre collection. A éviter.
test rédigé et réalisé par Yori
.: GENRE : Bomberman
.: SORTIE : 1997
.: DEVELOPPEUR : Hudson
.: NOMBRE DE MEGS : 138
.: NGH : 93
.: DISPONIBLE : MVS
En 1997, Hudson sort un épisode de sa licence fétiche Bomberman sur neo geo, un des rares supports qui n’avait toujours pas vu un opus de la série. Pour l’occasion, le titre est affublé du préfixe original « neo ». Le jeu est sorti uniquement sur mvs. Les consoles de salon ont-elle été boudées ou épargnées ?
GRAPHISME/ANIMATION :
Une intro stylée dessin animé nous attend. Elle présente des personnages mignons s’animant autour d’une musique toute gentille dans un environnement coloré.
C’est propre à la série, les niveaux sont construits à la manière de damiers. Une case pour le sol et une petite poignée d’objets différents sont reproduits plusieurs fois pour construire la map. Bien qu’ils soient détaillés, le résultat est un décor de qualité moyenne. Les animations sont peu nombreuses et avec un taux d’images très faible. Le tout reste coloré et assez agréable à regarder.
12 personnages sont sélectionnables en mode battle dont 6 sont des clones du perso de base colorés différemment. Tous ont des caractéristiques identiques. Les ennemis qui parsèment les niveaux sont variés, mais on regrettera leur couleur un peu fade. L’animation générale des personnages est de bonne qualité.
On retrouve les items classiques de la série : la puissance d’explosion, les bombes multiples, le kickage et le lancer de bombe, etc. Les explosions et les destructions d’éléments du décor sont bien rendues grâce à une animation fluide et rapide.
MUSIQUE/BRUITAGE :
Les bruitages sont peu nombreux mais atteignent leur objectif. Je veux dire par là qu’on peut associer facilement l’explosion d’une bombe à son animation à l’écran, mais que ce n’est pas transcendant.
Les mélodies sont toutes de bonne qualité sans être exceptionnelles. Elles se laissent écouter, au début tout du moins. Car elles sont atrocement courtes; une mélodie rapide durant 20 secondes, le thème devient rapidement irritant car il tourne en boucle. Etant donné qu’elles sont assez fun pour nous plonger dans l’ambiance du jeu, c’est bien dommage. On trouve des mélodies plus lentes, et donc moins entraînantes, en mode normal qui durent environ 45 secondes. Enfin, leur nombre ultra limité nous invite naturellement à baisser le son histoire de donner sa chance au jeu lui-même.
LES MODES DE JEU :
Le mode normal :
5 niveaux aux environnements différents sont découpés en une dizaine de sous-niveaux, chacun étant ponctué par un boss. Des cut-scenes façon bédé clôturent la fin d’un niveau. On peut jouer à ce mode de jeu à 2 joueurs simultanément. Le but est d’exploser tous les ennemis à l’écran afin d’ouvrir la trappe de sortie cachée sous un élément destructible du décor.
Le bomberman de base est imposé, impossible d’en choisir un autre. Il arrive qu’un bomberman PNJ(personnage non joueur) soit prisonnier dans une cage. Après l’avoir délivré, il nous donne un coup de bombe, mais l’IA défaillante qui l’anime a tôt fait de nous faire prendre la décision de le laisser moisir.
Les ennemis sont soit lents, soit rapides et meurent en se faisant toucher 1 à 3 fois. Quant à leurs attaques, certains se contentent d'allers-retours, d’autres vous tirent dessus et enfin des oiseaux malins relancent les bombes quand ils arrivent à leur niveau. Une fois explosés, des ennemis laissent derrière eux une option qui vous permet d’en faire apparaître un nouveau à chevaucher. On gagne ainsi en vitesse et on ne meurt plus en un coup car la bestiole trinque en premier. L’originalité de leurs caractéristiques n’a d’égale que leur déambulement linéaire dans les couloirs des niveaux.
Afin d’augmenter artificiellement l’originalité de ceux-ci, des escaliers sont dispersés, créant ainsi un étage. L’accès unique est généralement difficile. Quand on perd une vie, rejoindre l’ennemi le plus loin devient vite laborieux à cause de la lenteur du personnage. Les boss sont énormes, mais mal animés et peu intéressants à combattre. On s’ennuie ferme dans ce mode de jeu et on passe vite au battle mode, l’argument principal d’un bomberman.
Le mode battle :
Il existe sur neo geo une connectique permettant de raccorder 2 cartouches afin que 4 joueurs puissent s’affronter simultanément. Les jeux se prêtant à cette option sont rares et on est surpris de constater que Bomberman, célèbre par son mode multi joueur survitaminé, ne l’utilise pas. Ainsi, ce sont 2 joueurs humains et 2 joueurs contrôlés par le cpu qui s’affrontent au maximum.
Afin d’achever le joueur téméraire, 4 maps seulement sont proposées. 2 sont des classiques avec des éléments à exploser, une propose un système de trappes nous faisant naviguer d’une zone à l’autre de l’écran et la dernière ne dispose d’aucun élément destructible, mais fournit aux joueurs toutes les options possibles au bourrinage dès le début de la partie.
CONCLUSION:
Vous l’avez compris, Neo Bomberman ne brille que par ses lacunes. Après les multiples épisodes sur consoles de salon et les diverses évolutions qu’a connue la série, on ne peut qu’être déçu par cette fade conversion si proche du premier opus paru 10 ans plus tôt sur Nes. Neo Bomberman a été développé à la va-vite en misant sur la puissance de la licence pour combler son manque d’originalité et de variété. Hudson nous sert un produit sans saveur qui ne prend même pas la peine de copier les bonnes recettes de ses aînés. Son succès en arcade a permis d’éviter une conversion console, et c’est tant mieux.
Un jeu trop banal et impersonnel pour entrer dans votre collection. A éviter.
test rédigé et réalisé par Yori
