KING OF THE MONSTERS 2
Année : 1992
Genre : Catch bordélique
La Terre est envahie ! Des créatures géantes mettent le monde à feu et à sang pour en prendre le contrôle. Et que font les humains pendant ce temps-là ? Rien ! Tout ça parce que ces monstres font 300 mètres de haut et disposent de pouvoirs impressionnants…
Rien de nouveau à tout cela, car ils avaient déjà commencé dans l’épisode précédent ! Oui car King of the Monsters 2 (KOTM2 pour des raisons pratiques) est la suite de … King of the Monsters (étonnant n’est-il pas ?)
THE NEXT THING...
Dans le premier volet, toute une série de monstres avaient choisi la Terre pour se foutre sur la tronche, au travers de combats mi-catch mi-n’importe quoi, pour pouvoir régner en maître sur notre belle planète bleue.
Dans cette suite il y a du mieux, ils ne sont plus que trois ! Malheureusement ce sont les trois plus forts qui sont restés.
Ouf, ça en fait bien moins qu'avant !
Faisons les présentations. Tout d’abord nous avons Super Géon, doublure officielle de Godzilla, puis Cyber Woo, robot géant dont le look rappelle furieusement une énorme pelleteuse. Le troisième fanfaron se fait appeler Atomic Guy. Sous ce nom ridicule se cache un mix entre un super héros Marvel et Bioman. Il est facilement reconnaissable car c’est le seul à porter son slip par-dessus sa tenue de combat…
Chacun d’entre eux possède trois grands pouvoirs, qu’ils ne pourront utiliser que s’ils trouvent des items d’énergie leur permettant d’accroitre leurs capacités.
Le ‘P’ permettant d’accroitre les capacités.
Ces trois créatures sont prêtes à en découdre pour régner sur le monde, mais c’est sans compter sur l’arrivée d’un quatrième larron et de toute sa clique : Famardy !
Aux commandes de l’un des trois rescapés, vous allez donc devoir défaire les nouveaux envahisseurs. Pour cela vous devrez combattre tout autour du globe à travers sept niveaux différents : Manhattan, Paris, l’Ouest américain, le désert Egyptien, les fonds sous-marins, un volcan japonais, pour terminer dans la base de l’ignoble Famardy.
Bon courage, créature inférieure…
We are taking control
Ce qui frappe d’entrée de jeu dans KOTM2, c’est le degré de détail des différents niveaux. Impressionnant de voir comment une ville transposée «façon cartoon» est si facilement reconnaissable.
Ce pont ne vous rappelle rien ?
Tout est destructible à l’écran, des monuments aux véhicules, et il est possible de s’en emparer pour les lancer sur ses ennemis. Jouissif, tout simplement ! Tout est représenté en miniature et une sensation de toute puissance nous envahit très rapidement. Détruire et faire souffrir virtuellement apporte une certaine satisfaction, il faut l’avouer.
On avance très rapidement le long des niveaux, qui au final ne sont là que pour se défouler et ne représentent pas le moindre challenge. L’intérêt de chaque niveau est la rencontre avec le boss. Donc en gros on avance quelques écrans en écrabouillant tout sur son passage, ramassant ou évitant les différents ‘’bonus/malus’’, puis les choses se corsent en fin de niveau. Et quand je dis corser, je pèse mes mots.
Super Claude François !!!
Pour avoir une chance contre ces monstres, il n’y a pas 36 solutions : évitez à tout prix le corps à corps. Soyez mobile, sautez dans tous les sens, jetez leur des trucs à la tête (vous pouvez remplacer le mot « trucs » par les mots « immeubles », « hélicoptères », « bateaux », etc.). Si par malheur vous ne pouvez éviter le combat rapproché, je n’ai d’autre conseil à vous donner que de bourriner la manette dans tous les sens en priant tout haut d’avoir de la chance, car voilà l’élément qui détruit tout un gameplay : les prises sont aléatoires.
"You are an Inferior Creature"
"NOOOOOOOOOOOON !!!!"
Gros nez grosse... tête !
Affligeant quand on voit que tout repose sur ces chopes justement. Dans la théorie vous disposez des boutons A, B et C pour effectuer des prises différentes. Le problème est que chaque prise est un moment de stress intense où l’on appuie frénétiquement sur tous les boutons pour perdre une fois sur deux, voire 75% du temps.
Rabi Jacob il va danser !
C’est bien dommage car ces prises sont assez originales, toutes visuellement réussies. Le contraste est complet entre le niveau en lui-même et l’affrontement du boss qui agace et se trouve être très frustrant !
YOUR RESISTANCE WILL END
Punaise j’enrage encore dix-sept ans plus tard devant ce jeu : comment SNK a-t-il pu louper à ce point ce jeu alors qu’il avait toutes les cartes en main pour le réussir ?
MIRACLE un coup spécial a réussi !
Parce qu’honnêtement, passé ce « détail » qui n’en est pas un, tout est réussi dans ce jeu !
Evitez les glaviots à tout prix
Les niveaux, détaillés et colorés, sont un régal pour les yeux. Quel plaisir de déambuler entre la Tour Eiffel et l’Arc de Triomphe (mon côté provocateur aurait pu dire à la place : quelle joie de déambuler entre les tours jumelles sans les faire tomber, mais je me suis ravisé…).
Le pont, le train, le Mont Rushmore, où est Terry ?
Côté ennemis, même constat ! Originaux, souvent drôles, ils ne sont là que pour vous freiner. Les boss, charismatiques, ultra détaillés, sont pervers au combat… Les boss idéaux en quelque sorte.
Rigole, face de poulpe...
"I believe I can flyyyyyyyy"
Les musiques ne sont pas en reste. Des compositions épiques, offrant certes moins de musicalité qu’un jeu de plateforme gentillet mais qui ont l’avantage d’être entraînantes, très recherchées et surtout en parfaite adéquation avec le thème du niveau. Niveau bruitage, on a droit là aussi à du lourd, digne des Rodriguez (Père et Fils).
Entre les cris, les rires des ennemis ou les explosions du décor, difficile de ne pas être comblé. On sent que SNK bichonne ses jeux.
Voilà techniquement c’est au top ! Dire qu’un mode Deux joueurs est présent enfonce également le clou.
Mais pourquoi ??? Pourquoiiiiiiiiiiiii ??????
Le mode 2 joueurs vous permettra soit de faire
équipe avec un ami, un voisin, le facteur, voire votre
chat si celui-ci est bien dressé. Il pourra alors vous
épauler, ou bien vous affronter. Un petit plus bien
agréable.
Ce jeu frise la perfection. Pouvant devenir un hit en puissance, un défouloir absolu, il a suffi d’une erreur pour en faire un essai loupé.
Ceci dit, je ne peux me résigner à déconseiller ce jeu. Il faut l’essayer, ne serait-ce que pour découvrir son ambiance folle, son humour et s’émerveiller devant la beauté des décors.
Un de mes plus gros regrets vidéoludiques, assurément...
Auteur : shupmaster
Mise en page : shupmaster
Année : 1992
Genre : Catch bordélique
La Terre est envahie ! Des créatures géantes mettent le monde à feu et à sang pour en prendre le contrôle. Et que font les humains pendant ce temps-là ? Rien ! Tout ça parce que ces monstres font 300 mètres de haut et disposent de pouvoirs impressionnants…
Rien de nouveau à tout cela, car ils avaient déjà commencé dans l’épisode précédent ! Oui car King of the Monsters 2 (KOTM2 pour des raisons pratiques) est la suite de … King of the Monsters (étonnant n’est-il pas ?)
THE NEXT THING...
Dans le premier volet, toute une série de monstres avaient choisi la Terre pour se foutre sur la tronche, au travers de combats mi-catch mi-n’importe quoi, pour pouvoir régner en maître sur notre belle planète bleue.
Dans cette suite il y a du mieux, ils ne sont plus que trois ! Malheureusement ce sont les trois plus forts qui sont restés.
Ouf, ça en fait bien moins qu'avant !
Faisons les présentations. Tout d’abord nous avons Super Géon, doublure officielle de Godzilla, puis Cyber Woo, robot géant dont le look rappelle furieusement une énorme pelleteuse. Le troisième fanfaron se fait appeler Atomic Guy. Sous ce nom ridicule se cache un mix entre un super héros Marvel et Bioman. Il est facilement reconnaissable car c’est le seul à porter son slip par-dessus sa tenue de combat…
Chacun d’entre eux possède trois grands pouvoirs, qu’ils ne pourront utiliser que s’ils trouvent des items d’énergie leur permettant d’accroitre leurs capacités.
Le ‘P’ permettant d’accroitre les capacités.
Ces trois créatures sont prêtes à en découdre pour régner sur le monde, mais c’est sans compter sur l’arrivée d’un quatrième larron et de toute sa clique : Famardy !
Aux commandes de l’un des trois rescapés, vous allez donc devoir défaire les nouveaux envahisseurs. Pour cela vous devrez combattre tout autour du globe à travers sept niveaux différents : Manhattan, Paris, l’Ouest américain, le désert Egyptien, les fonds sous-marins, un volcan japonais, pour terminer dans la base de l’ignoble Famardy.
Bon courage, créature inférieure…
We are taking control
Ce qui frappe d’entrée de jeu dans KOTM2, c’est le degré de détail des différents niveaux. Impressionnant de voir comment une ville transposée «façon cartoon» est si facilement reconnaissable.
Ce pont ne vous rappelle rien ?
Tout est destructible à l’écran, des monuments aux véhicules, et il est possible de s’en emparer pour les lancer sur ses ennemis. Jouissif, tout simplement ! Tout est représenté en miniature et une sensation de toute puissance nous envahit très rapidement. Détruire et faire souffrir virtuellement apporte une certaine satisfaction, il faut l’avouer.
On avance très rapidement le long des niveaux, qui au final ne sont là que pour se défouler et ne représentent pas le moindre challenge. L’intérêt de chaque niveau est la rencontre avec le boss. Donc en gros on avance quelques écrans en écrabouillant tout sur son passage, ramassant ou évitant les différents ‘’bonus/malus’’, puis les choses se corsent en fin de niveau. Et quand je dis corser, je pèse mes mots.
Super Claude François !!!
Pour avoir une chance contre ces monstres, il n’y a pas 36 solutions : évitez à tout prix le corps à corps. Soyez mobile, sautez dans tous les sens, jetez leur des trucs à la tête (vous pouvez remplacer le mot « trucs » par les mots « immeubles », « hélicoptères », « bateaux », etc.). Si par malheur vous ne pouvez éviter le combat rapproché, je n’ai d’autre conseil à vous donner que de bourriner la manette dans tous les sens en priant tout haut d’avoir de la chance, car voilà l’élément qui détruit tout un gameplay : les prises sont aléatoires.
"You are an Inferior Creature"
"NOOOOOOOOOOOON !!!!"
Gros nez grosse... tête !
Affligeant quand on voit que tout repose sur ces chopes justement. Dans la théorie vous disposez des boutons A, B et C pour effectuer des prises différentes. Le problème est que chaque prise est un moment de stress intense où l’on appuie frénétiquement sur tous les boutons pour perdre une fois sur deux, voire 75% du temps.
Rabi Jacob il va danser !
C’est bien dommage car ces prises sont assez originales, toutes visuellement réussies. Le contraste est complet entre le niveau en lui-même et l’affrontement du boss qui agace et se trouve être très frustrant !
YOUR RESISTANCE WILL END
Punaise j’enrage encore dix-sept ans plus tard devant ce jeu : comment SNK a-t-il pu louper à ce point ce jeu alors qu’il avait toutes les cartes en main pour le réussir ?
MIRACLE un coup spécial a réussi !
Parce qu’honnêtement, passé ce « détail » qui n’en est pas un, tout est réussi dans ce jeu !
Evitez les glaviots à tout prix
Les niveaux, détaillés et colorés, sont un régal pour les yeux. Quel plaisir de déambuler entre la Tour Eiffel et l’Arc de Triomphe (mon côté provocateur aurait pu dire à la place : quelle joie de déambuler entre les tours jumelles sans les faire tomber, mais je me suis ravisé…).
Le pont, le train, le Mont Rushmore, où est Terry ?
Côté ennemis, même constat ! Originaux, souvent drôles, ils ne sont là que pour vous freiner. Les boss, charismatiques, ultra détaillés, sont pervers au combat… Les boss idéaux en quelque sorte.
Rigole, face de poulpe...
"I believe I can flyyyyyyyy"
Les musiques ne sont pas en reste. Des compositions épiques, offrant certes moins de musicalité qu’un jeu de plateforme gentillet mais qui ont l’avantage d’être entraînantes, très recherchées et surtout en parfaite adéquation avec le thème du niveau. Niveau bruitage, on a droit là aussi à du lourd, digne des Rodriguez (Père et Fils).
Entre les cris, les rires des ennemis ou les explosions du décor, difficile de ne pas être comblé. On sent que SNK bichonne ses jeux.
Voilà techniquement c’est au top ! Dire qu’un mode Deux joueurs est présent enfonce également le clou.
Mais pourquoi ??? Pourquoiiiiiiiiiiiii ??????
Le mode 2 joueurs vous permettra soit de faire
équipe avec un ami, un voisin, le facteur, voire votre
chat si celui-ci est bien dressé. Il pourra alors vous
épauler, ou bien vous affronter. Un petit plus bien
agréable.
Ce jeu frise la perfection. Pouvant devenir un hit en puissance, un défouloir absolu, il a suffi d’une erreur pour en faire un essai loupé.
Ceci dit, je ne peux me résigner à déconseiller ce jeu. Il faut l’essayer, ne serait-ce que pour découvrir son ambiance folle, son humour et s’émerveiller devant la beauté des décors.
Un de mes plus gros regrets vidéoludiques, assurément...
Auteur : shupmaster
Mise en page : shupmaster