Débutés mardi, les débats autour du projet de loi sur la prévention de la délinquance font rage à l'Assemblée Nationale et comme il se doit, le jeu vidéo n'est pas épargné. Dans son article 17, le projet vise ainsi à modifier en profondeur la loi du 17 juin 1998, qui instituait pour les oeuvres sur support électronique (les jeux vidéo notamment) un dispositif similaire à celui existant pour les publications sur papier : après avis d'une commission spéciale et sur décret, l'Etat pouvait interdire la vente aux mineurs ou la publicité d'une production jugée pornographique ou violente. Las, la commission en question, clairement débordée, n'a rendu qu'une dizaine d'avis en presque autant d'années et le projet de loi actuellement examiné dans l'hémicycle souhaite remédier au problème, en prenant pour modèle le système PEGI actuellement mis en place par les éditeurs et distributeurs européens. Dans cet esprit, ces derniers devraient apposer sur les boîtes la mention "mise à disposition des mineurs interdite (article 227-24 du code pénal)" sur les titres comportant des scènes à caractère pornographique ; leur vente serait bien évidemment interdite aux mineurs et tout manquement à l'une ou l'autre de ces obligations constituerait un délit, passible d'un an d'emprisonnement et de 15.000 euros d'amende. Quant aux jeux "pouvant présenter un danger pour la jeunesse en raison de la place faite au crime, à la violence, à la discrimination ou à la haine raciale, à l'incitation à l'usage, à la détention ou au trafic de stupéfiants", c'est-à-dire une partie non négligeable de la production actuelle de jeux vidéo (en matière de crime ou de violence, notamment), ils disposeraient comme maintenant d'une signalétique adaptée à l'âge des mineurs, dont l'absence constituerait une infraction aux peines identiques à la loi de 1998, soit une amende. Une légalisation du système autorégulé existant, en somme, qu'on essaiera de suivre dans les mois qui viennent.
Je ne me retrouve pas dans ces jeux.
Malgré tout,ce qui me gonfle le plus,c'est ce débat qui n'a pas lieu d'être car on est en démocratie à la base.J'enfonce une porte ouverte,mais c'est à chacun de prendre ses resposabilités.Je parle des consommateurs finaux.Des mesures vont être prises à l'encontre des éditeurs et des distributeurs.Pourtant ce sont les parents du coeur de leur clientèle qui achètent les titres.
Ce type de décision tend à déresponsabiliser les parents.Mais c'est à eux de s'occuper de leurs gamins,merde;et pas à la société de pénaliser une majorité en modifiant ses lois afin de s'adapter aux lacunes qu'ont d'autres dans l'éducation de leurs enfants.
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