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Spin Master [test complet par Shupmaster]

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  • Spin Master [test complet par Shupmaster]

    Spin Master



    .: GENRE : plateforme / action
    .: SORTIE : 1993
    .: DEVELOPPEUR : Data East
    .: NOMBRE DE MEGS : 90
    .: NGH : 062
    .: DISPONIBLE : AES / MVS

    Spin Master est un jeu de plateforme/action développé par Data East. Sorti en 1993, ce jeu met en scène deux cowboys, Tom et Johnny, partis à la poursuite d’un professeur fou ayant kidnappé leur amie Mary (et accessoirement d'un trésor caché).
    C’est tout au long de cinq niveaux que vous affronterez les sbires du professeur, et récolterez également des fragments de carte menant au trésor.

    L’introduction du jeu est sommaire et austère à la fois, un simple écran titre qui nous amène sur l’explication des commandes.
    Trois boutons sont utilisés dans Spin Master : le bouton A pour les tirs, le B pour les sauts, et le C pour les bombes. Combinez A et B en vous dirigeant vers le bas fera glisser le héros, ce qui sera bien utile pour vous sortir d’une mauvaise passe. De plus une pression soutenue sur le bouton A vous donnera un super tir.
    Par défaut votre héros manipule comme arme un yo-yo, le lançant dans différentes directions, mais il lui est possible, via de nombreux coffres disséminés à travers les niveaux, de changer cette arme pour d’autres encore moins conventionnelles. Il pourra par exemple lancer de la glace, des gants de boxes, des missiles électriques, etc…
    Pour chacune de ces armes il existe une bombe différente, chacune d’entre elles ayant un effet différent à l’écran.


    Exemple d'arme possible et la bombe qui lui correspond.


    Le jeu en lui-même est donc divisé en cinq niveaux, eux-mêmes divisés en sections (hormis le premier niveau).
    Le premier niveau correspond à l’enlèvement de Mary et se déroule dans un aéroport. Les ennemis sortent de partout (devant, derrière, des conduits d’aération), c’est une parfaite mise en bouche pour les niveaux suivants. Vous débutez le niveau à l’entrée de l’aéroport, traversez un hangar et débouchez sur la piste de décollage, à la poursuite de l’avion transportant votre compagne. C’est sur cet avion que vous rencontrez le premier boss, le professeur fou lui-même, qui s’enfuit lâchement, ne laissant derrière lui qu’un fragment de carte. A noter qu’un morceau de carte vous sera donné à la fin de chaque niveau. Au nombre de cinq ils vous permettront à la fin du jeu de tenter de retrouver un trésor.


    La sécurité de l'aéroport est comme qui dirait... renforcée.


    Cette bombe vous permettra de vous envoyer en l'air.

    Vous voici arrivé au deuxième niveau, en plein désert égyptien. Vous devrez manœuvrer pour éviter les scorpions et les sables mouvants avant d’atteindre une pyramide. Une fois à l’intérieur de celle-ci, vous vous déplacerez à l’intérieur d’un chariot dans une séquence au scrolling automatique, afin d’atteindre le cœur de la pyramide et ses sarcophages (certains d’entre eux cachant des momies mal intentionnées). A la fin de ce niveau vous attendent quatre serpents à sonnette, qui ne devraient vous donner aucun mal.


    Notez les onomatopées pour chaque impact.


    Progressez dans la pyramide pour trouver une surprise... de taille !


    L'action prend à présent place sur la grande Muraille de Chine, pour un troisième niveau un peu plus difficile que les précédents et qui, s’il ne vous donnera pas de sueurs froides lors de la première séquence, se montrera nettement plus complexe dans la section suivante : une petite ballade en barque le long d’une rivière chinoise. Cette partie est du même style que la course en chariot du niveau précédent, à savoir un scrolling automatique, et vous aurez à réduire en miettes les barques ennemies, faire attention aux coups de rames, mais également aux poissons et différents jets d’eau. Un dragon vous attendra à la fin de ce niveau.


    Gare aux coups de rames, et pensez aux coffres.


    Après ces quelques jets, allez tirer les moustaches du dragon.


    Fraîchement débarqué dans une forêt indigène, vous devrez faire attention aux courants de l’eau, aux serpents et marais empoisonnés, mais également aux tortues. La présence des tortues est un clin d’œil au mythique Super Mario, puisque les tortues se déplacent en tourbillonnant sur elles-mêmes. Une fois la forêt traversée, vous tomberez dans une grotte où vous attend un ennemi incongru, une espèce de fantôme.


    Une tortue fraichement débarquée de Super Mario.


    Ce boss a une fâcheuse tendance à yoyoter !


    Votre périple touche à sa fin en Grèce, tout d’abord en traversant des ruines dans lesquelles trainent quelques spartiates de pierre, puis en rentrant à l’intérieur d’un temple qui ne propose rien de bien original par rapport aux précédents niveaux, hormis une séquence à scrolling vertical. L’ennemi final est un monstre assez original puisqu’il prendra la forme de différentes figures de la mythologie : cyclope, gorgone, etc…

    Je vous laisse découvrir le boss final par vous même, ainsi que l’utilitée des morceaux de carte que vous avez récolté tout au long des niveaux.


    Malgré les apparences, la garde grecque peut aussi vous attaquer par derrière...


    Une petite montée pour affronter le boss.


    Les graphismes sont toujours aussi bons. D’un style très cartoon, les couleurs chatoyantes et le design des personnages pourraient laisser penser que ce jeu est destiné aux plus jeunes, mais le challenge proposé (et le prix du jeu à sa sortie) nous en dissuade vite ! A noter que les impacts s’inscrivent à l’écran comme dans une bande dessinée (ou dans les vieux épisodes kitchs de Batman). Les décors sont superbes et variés, mais restent d’un classicisme absolu.

    Le côté sonore ne brille pas autant : les musiques sont quasi insignifiantes (ne comptez pas garder un air entrainant en tête) et les bruitages très classiques. Non pas que cela soit désagréable, c’est tout simplement d’une banalité affligeante…

    L’animation ne souffre d’aucun ralentissement et la jouabilité est parfaite, le personnage répondant au doigt et à l’œil.

    La durée de vie est honorable, sans être exceptionnelle, et est malheureusement entachée par le côté répétitif de l’action. En effet malgré les efforts des développeurs pour varier les scènes (avec les séquences en chariot et en barque par exemple), les niveaux se suivent … et se ressemblent !


    En bref, Spin Master est un bon petit jeu permettant de passer un excellent moment, et sera parfait pour passer une petite heure sans prise de tête ! Mais après tout, n’est-ce pas à la base ce que l’on demande à un jeu d’arcade ?
    RIP Player Two... ou pas !
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