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Garou : Mark of the Wolves
.: GENRE : baston
.: SORTIE : 1999
.: DEVELOPPEUR : SNK
.: NOMBRE DE MEGS : 688
.: NGH : 253
.: DISPONIBLE : AES/MVS
Née dans les salles d’arcade au début des années 90, Fatal Fury est la série de combat phare de SNK. Faisant face à Capcom et son Street Fighter, Fatal Fury n’aura cessé de s’améliorer au fil des épisodes. Garou : Mark of the Wolves est le dernier sorti et il réussit le pari de rallier l’ensemble des joueurs à sa cause. Doté d’une réalisation somptueuse et d’une animation particulièrement travaillée, ce jeu prend le risque de la nouveauté. Seul « Terry Bogard » héros emblématique de la firme est conservé : l’ensemble des autres combattants sont inédits !
Les qualités techniques.
Comme je vous le disais, la réalisation de ce titre est splendide. Le moteur graphique de Last Blade est repris et bon sang que c’est beau à voir ! Les couleurs sont hyper bien choisies, les stages sont variés et très réussis, quant aux sprites, ils sont tous nouveaux. Oui, même le vieux Terry subit une refonte ! Personnellement je dois dire que j’adore. Son nouveau look est franchement plus classe qu’auparavant ! Par dessus le marché l’animation a fait l’objet d’une attention toute particulière. Jamais un jeu Neo-Geo n’avait aussi bien bougé, c’est tout simplement superbe. Si vous connaissez Street Fighter 3 Third Strike dîtes vous que c’est dans la même veine. Il suffit de voir Terry passer sa main dans les cheveux ou le kimono de Dong Hwan en mouvement pour se prendre une droite en pleine face.
Un soin monumental a été apporté aux détails. Le jeu regorge d’effets superbes, que ce soit sur les impacts des coups, les fury ou encore les simples « boules de feu ». C’est impressionnant de voir autant de finesse. La même attention se retrouve sur les décors qui sont remplis de belles choses : rayons de soleil, rivières et cascades, effets de fumée, le tout en mouvement : du grand art !! Quand je pense qu’on est sur Neo-Geo et que les systems actuels ne font pas mieux, ça en dit long sur la lente agonie du versus fighting en 2D. Au niveau du son on joue toujours dans la cour des grands. Très bonne ambiance musicale, variée et très bien adaptée au décors. Mention spéciale pour le stage de Rock Howard où vous pouvez écouter une sorte de remix d’un tube de Robert Miles.
Le gameplay.
Le premier Fatal Fury racontait l’histoire des frères « Bogard » voulant venger la mort de leur père, et régler son compte à Geese Howard. Dans Garou Mark of the Wolves l’action se situe dix ans après la mort de Geese, qui je vous le rappelle, a rendu l’âme dans le cinquième épisode de la série ! À la fin de Real Bout Fatal Fury Geese meurt, refusant l’aide de Terry… et lui laissant sa progéniture sur les bras ! Le jeune Rock Howard se voit donc élevé par Terry ! Au niveau des possibilités de jeu, le bougre est ainsi un mélange des deux monstres de Fatal Fury : tout un programme. D’ailleurs, si les personnages du jeu sont nouveaux, le joueur reste somme toute en terrain connu : on retrouve ainsi facilement ses marques avec des techniques de combat qui s’inspirent des épisodes antérieurs, et même d’Art of Fighting.
Coups spéciaux, combos et « Fury » sont évidemment au rendez-vous. A noter une nouveauté : la barre T.O.P.SET que l’on peut placer sur la jauge de vie (en début, milieu ou fin). Cette barre correspond au moment où le perso gagne en puissance. Vous pouvez donc choisir de débuter le match à fond, ou réserver votre coup de sang pour vous sortir de pétrin. Ce « plus » dans le gameplay se révèle assez technique pour les joueurs confirmés, compte tenu des possibilités qu’offre le passage dans la zone de force. Contrairement à tous les autres Garou, Mark of the Wolves ne se joue plus que sur un plan. Là encore, ce titre se démarque de ses prédécesseurs. Certains regretteront peut-être la perte de cette possibilité, mais il faut saluer l’initiative qu’aura eu SNK de proposer un titre résolument nouveau après les deux Real Bout.
NB : D'autres techniques de jeu sont présentes dans le gameplay de Mark of, comme les feint moves, le just defend ou encore les break moves. Il s'agit du nerf de la guerre à haut niveau, et j'invite les curieux à visiter le garoufanclub pour de plus amples explications.
Les quatorze persos du jeu sont tous sympas et intéressants. C’est vrai que ça fait un peu « juste » mais le jeu est très riche, et il a sans doute fallu faire des concessions : Mark of the Wolves fait déjà 688 Megs ! Les limites étant placées autour de 700… on imagine mal une trentaine de persos aussi bien animés et remplis de détails tenir sur une cartouche Neo ! D’autant qu’à chaque personnage correspond un décor… dont certains évolutifs !
Conclusion.
Voici l’un des derniers jeux de baston 2D auxquels une attention technique aura été portée. Loin des copiés/collés, de la surpixelisation, des musiques d’ascenseur, et des décors dégueulasses, Garou Mark of The Wolves représente… le must. Il réalise le sans faute et reste à l’heure actuelle l’un des tout meilleurs titres du genre.
.: GENRE : baston
.: SORTIE : 1999
.: DEVELOPPEUR : SNK
.: NOMBRE DE MEGS : 688
.: NGH : 253
.: DISPONIBLE : AES/MVS
Née dans les salles d’arcade au début des années 90, Fatal Fury est la série de combat phare de SNK. Faisant face à Capcom et son Street Fighter, Fatal Fury n’aura cessé de s’améliorer au fil des épisodes. Garou : Mark of the Wolves est le dernier sorti et il réussit le pari de rallier l’ensemble des joueurs à sa cause. Doté d’une réalisation somptueuse et d’une animation particulièrement travaillée, ce jeu prend le risque de la nouveauté. Seul « Terry Bogard » héros emblématique de la firme est conservé : l’ensemble des autres combattants sont inédits !
Les qualités techniques.
Comme je vous le disais, la réalisation de ce titre est splendide. Le moteur graphique de Last Blade est repris et bon sang que c’est beau à voir ! Les couleurs sont hyper bien choisies, les stages sont variés et très réussis, quant aux sprites, ils sont tous nouveaux. Oui, même le vieux Terry subit une refonte ! Personnellement je dois dire que j’adore. Son nouveau look est franchement plus classe qu’auparavant ! Par dessus le marché l’animation a fait l’objet d’une attention toute particulière. Jamais un jeu Neo-Geo n’avait aussi bien bougé, c’est tout simplement superbe. Si vous connaissez Street Fighter 3 Third Strike dîtes vous que c’est dans la même veine. Il suffit de voir Terry passer sa main dans les cheveux ou le kimono de Dong Hwan en mouvement pour se prendre une droite en pleine face.
Un soin monumental a été apporté aux détails. Le jeu regorge d’effets superbes, que ce soit sur les impacts des coups, les fury ou encore les simples « boules de feu ». C’est impressionnant de voir autant de finesse. La même attention se retrouve sur les décors qui sont remplis de belles choses : rayons de soleil, rivières et cascades, effets de fumée, le tout en mouvement : du grand art !! Quand je pense qu’on est sur Neo-Geo et que les systems actuels ne font pas mieux, ça en dit long sur la lente agonie du versus fighting en 2D. Au niveau du son on joue toujours dans la cour des grands. Très bonne ambiance musicale, variée et très bien adaptée au décors. Mention spéciale pour le stage de Rock Howard où vous pouvez écouter une sorte de remix d’un tube de Robert Miles.
Le gameplay.
Le premier Fatal Fury racontait l’histoire des frères « Bogard » voulant venger la mort de leur père, et régler son compte à Geese Howard. Dans Garou Mark of the Wolves l’action se situe dix ans après la mort de Geese, qui je vous le rappelle, a rendu l’âme dans le cinquième épisode de la série ! À la fin de Real Bout Fatal Fury Geese meurt, refusant l’aide de Terry… et lui laissant sa progéniture sur les bras ! Le jeune Rock Howard se voit donc élevé par Terry ! Au niveau des possibilités de jeu, le bougre est ainsi un mélange des deux monstres de Fatal Fury : tout un programme. D’ailleurs, si les personnages du jeu sont nouveaux, le joueur reste somme toute en terrain connu : on retrouve ainsi facilement ses marques avec des techniques de combat qui s’inspirent des épisodes antérieurs, et même d’Art of Fighting.
Coups spéciaux, combos et « Fury » sont évidemment au rendez-vous. A noter une nouveauté : la barre T.O.P.SET que l’on peut placer sur la jauge de vie (en début, milieu ou fin). Cette barre correspond au moment où le perso gagne en puissance. Vous pouvez donc choisir de débuter le match à fond, ou réserver votre coup de sang pour vous sortir de pétrin. Ce « plus » dans le gameplay se révèle assez technique pour les joueurs confirmés, compte tenu des possibilités qu’offre le passage dans la zone de force. Contrairement à tous les autres Garou, Mark of the Wolves ne se joue plus que sur un plan. Là encore, ce titre se démarque de ses prédécesseurs. Certains regretteront peut-être la perte de cette possibilité, mais il faut saluer l’initiative qu’aura eu SNK de proposer un titre résolument nouveau après les deux Real Bout.
NB : D'autres techniques de jeu sont présentes dans le gameplay de Mark of, comme les feint moves, le just defend ou encore les break moves. Il s'agit du nerf de la guerre à haut niveau, et j'invite les curieux à visiter le garoufanclub pour de plus amples explications.
Les quatorze persos du jeu sont tous sympas et intéressants. C’est vrai que ça fait un peu « juste » mais le jeu est très riche, et il a sans doute fallu faire des concessions : Mark of the Wolves fait déjà 688 Megs ! Les limites étant placées autour de 700… on imagine mal une trentaine de persos aussi bien animés et remplis de détails tenir sur une cartouche Neo ! D’autant qu’à chaque personnage correspond un décor… dont certains évolutifs !
Conclusion.
Voici l’un des derniers jeux de baston 2D auxquels une attention technique aura été portée. Loin des copiés/collés, de la surpixelisation, des musiques d’ascenseur, et des décors dégueulasses, Garou Mark of The Wolves représente… le must. Il réalise le sans faute et reste à l’heure actuelle l’un des tout meilleurs titres du genre.