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The Last Blade 2
.: GENRE : baston
.: SORTIE : 1998
.: DEVELOPPEUR : SNK
.: NOMBRE DE MEGS : 554
.: NGH : 243
.: DISPONIBLE : AES/MVS/CD
Il est des jeux qui nous donnent des frissons dès les premières secondes… Il est des jeux qui nous donnent raison de croire que notre passion peut être un art. Il est des jeux immortels, majestueux, alliants finesse et puissance. Parmi ces jeux, il y a The Last Blade 2.
Je vais vous dire : je ne suis pas un spécialiste de ce titre. J’y joue de temps en temps pour mon plus grand plaisir, mais sans en avoir encore tiré toutes les possibilités. Il ne sera donc pas question ici d’établir une liste de combos ou de vous décrire en détails toute la technicité du gameplay. Non, je vais simplement essayer de retranscrire les sensations que l'on ressent lorsqu’on joue à ce jeu... que l’on soit débutant ou plutôt confirmé. Pour moi The Last Blade 2 est un des grands chefs d’œuvre de SNK. Aucun autre titre n’arrive à égaler cette classe, cette beauté, cette simplicité. Ce jeu est un poème, il se contemple autant qu’il se joue.
Les qualités techniques.
Tout commence par une introduction totalement sublime. Une fois le choc graphique et sonore (bref artistique) encaissé, vous arrivez sur l’écran de sélection des personnages. Et voilà la deuxième baffe, aussi violente que la précédente. La musique est magnifique : elle transporte avec elle de la mélancolie mais aussi de l’espoir, de la force tout comme de la fragilité. Bordel mais comment c’est possible d’avoir réussi à composer un tel morceau ? Vous êtes en train de chialer tellement c’est beau, mais vous n’êtes pas au bout de vos « peines », car une fois retrouvée la force d’ouvrir les yeux, vous allez tomber sur le design de l'ensemble : c’est sublime. Il n y’a pas de mots pour décrire autant de classe. D’ailleurs je vais me la fermer, histoire de ne pas massacrer ce qui est indescriptible. Seize personnages sont disponibles (il y en avait douze dans le premier opus). Evidemment tous différents les uns des autres, que ce soit au travers de leur aspect, ou dans leur manière de se jouer. Seize… vous êtes peut être habitués aux chiffres vertigineux des dernières créations Capcom, mais ne soyez pas septiques. Le nombre de combattants est tout à fait suffisant. C’est même le bon nombre, tant les possibilités de ce jeu sont grandes. Il vous faudra des heures et des heures avant de savoir maîtriser votre personnage favori. D’autant que pour chaque combattant, deux modes de jeu sont disponibles : la force ou la rapidité. Ces modes de jeux influenceront de façon notable votre manière de jouer. Les coups spéciaux seront différents, les enchaînements aussi.
Puis vous arrivez enfin au premier stage. Troisième claque. Peut être la plus importante. Encore une fois vous êtes totalement scotché par le graphisme étincelant qui se trouve sous vos yeux. Les couleurs sont formidables de bon goût, l’animation complètement démente : il y a un nombre d’image/seconde très élevé. Cerise sur le gâteau, le tout est enrobé d’un zoom comme sait si bien les faire SNK. Graphisme… oui, mais il y a le son aussi. Tout deux sont aussi puissants l’un que l’autre. La musique vous emmène dans un autre monde, elle a quelque chose d'infiniment classe.
Le gameplay.
Là encore, la magie "The Last Blade" fait son œuvre. Le jeu donne très vite un plaisir intense. C’est tellement souple, tellement beau, que les premières heures de jeu représentent un bonheur tout simple d’accès. Cela dit, la marge de progression est très importante. Sans vous en rendre compte sur le moment, vous êtes en face d’un des titres les plus techniques de SNK. Comme je vous le disais, deux modes de jeu sont dispos pour chaque perso. Il se trouve donc qu’il existe de multiples façons de jouer pour un même combattant. Avant de tout maîtriser il faudra vous accrocher. SNK a su construire un system de combat complexe : comme pour un KOF vous en apprendrez tous les jours si vous y jouez régulièrement. Bien entendu pour ce qui est d'y revenir, ca ne devrait pas être trop difficile !
La durée de vie de LB2 est gigantesque. Si vous aimez les ambiances sonores "naturelles" et réalistes, vous ne serez pas déçus. A deux joueurs c'est complètement illimité de plaisir intense ! Oui, aussi bon qu'un Duplo. En plus il est possible de choisir son stage... un vrai "plus".
Conclusion.
Que tous les développeurs prennent une leçon de ce titre. Nous sommes en 2006, ce jeu est sorti en 1998 et il reste bien meilleur que toutes les productions actuelles. The Last Blade 2 nous prouve combien l’ambiance apporte à un jeu de combat. Arrêtons de prendre les joueurs amateurs de baston 2D pour des vaches à lait. A quand un nouveau titre aussi beau et jouable ? Bref, arrêtez un peu de jouer à KOF, rangez vos Street Fighter ou autre Guilty Gear et essayez un peu ce titre, il vous le rendra bien !
.: GENRE : baston
.: SORTIE : 1998
.: DEVELOPPEUR : SNK
.: NOMBRE DE MEGS : 554
.: NGH : 243
.: DISPONIBLE : AES/MVS/CD
Il est des jeux qui nous donnent des frissons dès les premières secondes… Il est des jeux qui nous donnent raison de croire que notre passion peut être un art. Il est des jeux immortels, majestueux, alliants finesse et puissance. Parmi ces jeux, il y a The Last Blade 2.
Je vais vous dire : je ne suis pas un spécialiste de ce titre. J’y joue de temps en temps pour mon plus grand plaisir, mais sans en avoir encore tiré toutes les possibilités. Il ne sera donc pas question ici d’établir une liste de combos ou de vous décrire en détails toute la technicité du gameplay. Non, je vais simplement essayer de retranscrire les sensations que l'on ressent lorsqu’on joue à ce jeu... que l’on soit débutant ou plutôt confirmé. Pour moi The Last Blade 2 est un des grands chefs d’œuvre de SNK. Aucun autre titre n’arrive à égaler cette classe, cette beauté, cette simplicité. Ce jeu est un poème, il se contemple autant qu’il se joue.
Les qualités techniques.
Tout commence par une introduction totalement sublime. Une fois le choc graphique et sonore (bref artistique) encaissé, vous arrivez sur l’écran de sélection des personnages. Et voilà la deuxième baffe, aussi violente que la précédente. La musique est magnifique : elle transporte avec elle de la mélancolie mais aussi de l’espoir, de la force tout comme de la fragilité. Bordel mais comment c’est possible d’avoir réussi à composer un tel morceau ? Vous êtes en train de chialer tellement c’est beau, mais vous n’êtes pas au bout de vos « peines », car une fois retrouvée la force d’ouvrir les yeux, vous allez tomber sur le design de l'ensemble : c’est sublime. Il n y’a pas de mots pour décrire autant de classe. D’ailleurs je vais me la fermer, histoire de ne pas massacrer ce qui est indescriptible. Seize personnages sont disponibles (il y en avait douze dans le premier opus). Evidemment tous différents les uns des autres, que ce soit au travers de leur aspect, ou dans leur manière de se jouer. Seize… vous êtes peut être habitués aux chiffres vertigineux des dernières créations Capcom, mais ne soyez pas septiques. Le nombre de combattants est tout à fait suffisant. C’est même le bon nombre, tant les possibilités de ce jeu sont grandes. Il vous faudra des heures et des heures avant de savoir maîtriser votre personnage favori. D’autant que pour chaque combattant, deux modes de jeu sont disponibles : la force ou la rapidité. Ces modes de jeux influenceront de façon notable votre manière de jouer. Les coups spéciaux seront différents, les enchaînements aussi.
Puis vous arrivez enfin au premier stage. Troisième claque. Peut être la plus importante. Encore une fois vous êtes totalement scotché par le graphisme étincelant qui se trouve sous vos yeux. Les couleurs sont formidables de bon goût, l’animation complètement démente : il y a un nombre d’image/seconde très élevé. Cerise sur le gâteau, le tout est enrobé d’un zoom comme sait si bien les faire SNK. Graphisme… oui, mais il y a le son aussi. Tout deux sont aussi puissants l’un que l’autre. La musique vous emmène dans un autre monde, elle a quelque chose d'infiniment classe.
Le gameplay.
Là encore, la magie "The Last Blade" fait son œuvre. Le jeu donne très vite un plaisir intense. C’est tellement souple, tellement beau, que les premières heures de jeu représentent un bonheur tout simple d’accès. Cela dit, la marge de progression est très importante. Sans vous en rendre compte sur le moment, vous êtes en face d’un des titres les plus techniques de SNK. Comme je vous le disais, deux modes de jeu sont dispos pour chaque perso. Il se trouve donc qu’il existe de multiples façons de jouer pour un même combattant. Avant de tout maîtriser il faudra vous accrocher. SNK a su construire un system de combat complexe : comme pour un KOF vous en apprendrez tous les jours si vous y jouez régulièrement. Bien entendu pour ce qui est d'y revenir, ca ne devrait pas être trop difficile !
La durée de vie de LB2 est gigantesque. Si vous aimez les ambiances sonores "naturelles" et réalistes, vous ne serez pas déçus. A deux joueurs c'est complètement illimité de plaisir intense ! Oui, aussi bon qu'un Duplo. En plus il est possible de choisir son stage... un vrai "plus".
Conclusion.
Que tous les développeurs prennent une leçon de ce titre. Nous sommes en 2006, ce jeu est sorti en 1998 et il reste bien meilleur que toutes les productions actuelles. The Last Blade 2 nous prouve combien l’ambiance apporte à un jeu de combat. Arrêtons de prendre les joueurs amateurs de baston 2D pour des vaches à lait. A quand un nouveau titre aussi beau et jouable ? Bref, arrêtez un peu de jouer à KOF, rangez vos Street Fighter ou autre Guilty Gear et essayez un peu ce titre, il vous le rendra bien !