La fellation est la stimulation du pénis (en particulier le gland) à l'aide de la langue, des lèvres et de la bouche du ou de la partenaire. Lorsque le pénis fait des allers-retours dans la bouche du partenaire, on parle d'irrumation.
Certains y voient l'équivalent masculin du cunnilingus, notamment en raison de la position 69 ; dans un couple hétérosexuel, l'homme pratique souvent plus volontiers le cunnilingus et est plus demandeur de fellation, il n'y a donc pas de symétrie concernant le désir.
La fellation peut être employée comme préliminaires sexuels ou pour conduire l'homme à l'orgasme ; dans ce dernier cas, l'éjaculation peut se faire aussi bien dans la bouche du partenaire qu'en dehors.
Les sensations de la fellation peuvent être amplifiées en masturbant la verge en même temps, ou en caressant les testicules. Elles peuvent l'être aussi en pénétrant l'anus avec des doigts ou un autre objet phallique, mais cette pénétration peut s'avérer plus ou moins agréable selon les individus. La stimulation peut être diversifiée par l'action des dents sur le gland. Là aussi, de grandes différences existent entre les individus quant au plaisir découlant de cette variante.
La fellation peut aboutir à une éjaculation dans la bouche ou sur une partie du corps de la fellatrice ou du fellateur. Certains hommes préfèrent jouir dans la bouche de leur partenaire ; cette pratique est aussi connue sous les noms plus ou moins familiers ou vulgaires suivants : baiser au grand chauve, pipe, pipou, bouffarde, pompier, plume, turlutte (à ne pas confondre avec le chant québecois, la turlutte), cigare à moustaches, flûte "flûte enchantée". Ses prosélytes ont forgé le faux proverbe : la fonction fait l'orgasme et la bouche fait l'action. De même, comme on le voit souvent dans les films pornographiques, l'homme peut éjaculer sur le visage du partenaire.
L'irrumation est une fellation active de la part de la personne qui reçoit la fellation : la personne n'est plus passive mais effectue un mouvement de va-et-vient avec son sexe dans la bouche de sa/son partenaire, la pénétration du sexe est en général plus profonde, à la manière d'une gorge profonde, on peut même parler d'un véritable coït buccal.
Cela se traduit par une forme de violence sexuelle, la personne qui se fait caresser peut alors saisir les cheveux de sa/son partenaire pour figer la tête de celle-ci/celui-ci et effectuer alors son coït dans la bouche et la gorge de l'autre personne avec un rythme plus ou moins soutenu.
Sans entraînement, cette pratique est difficilement supportable de la part de la personne qui reçoit le sexe (elle peut entraîner des vomissements, des étouffements passagers ou des douleurs dans le fond de la gorge) ; elle peut même s'avérer dangereuse.
D'autres techniques sont possibles pour maintenir la tête de son partenaire, comme le fait d'allonger sa/son partenaire sur le dos : sa tête ne pourra alors plus reculer lors de la pénétration du pénis.
Le plaisir est intense pour celui qui est actif. C'est lui qui rythme le mouvement. Il a un sentiment de maîtrise et de contrôle sur son partenaire.
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