SUPER SIDEKICKS III
Nom : SUPER SIDEKICKS III
Date : 1995
Conception : SNK
Testé sur : NEO GEO AES
Nombre de joueur : 1 VS CPU ou 1P VS 2P
Genre : Football
Puissance de la K7 : 158 MEGS
Nom : SUPER SIDEKICKS III
Date : 1995
Conception : SNK
Testé sur : NEO GEO AES
Nombre de joueur : 1 VS CPU ou 1P VS 2P
Genre : Football
Puissance de la K7 : 158 MEGS
100 MEGA SCHOCK ? Tu t'fous d'kick ?
L'intro est vraiment merdique. J'aurai aimé voir des animations à la hauteur de celle qui sont présentent lorsque l'on marque un but. Ça manque d'allant et de punch comparé à ce qui nous attend in-game.
Au menu principal, 3 choix:
1-Game start. Il s'agit de participer à des tournois (6 proposés) à élimination direct. En gros pour les néophytes, si vous perdez un match vous rentrez à la casa.
2-Exhibition. Ici pas question de jouer à poil, c'est juste un mode qui permet de choisir manuellement les deux équipes pour une confrontation.
3- Option. Que vois-je en fouinant ? Du Français ? Oui oui vous avez bien lu ! et ce ne sont pas seulement les menus qui sont traduits, mais les commentaires aussi. Puis bon, les settings habituels, réglages du temps et difficulté de l'ordi.
Allez zou'on s'fait un match !
Après avoir sélectionné sa team, il vous faudra lui attribuer une compétence spéciale. A piocher parmi les 8 proposée. On peut par exemple renforcer le gardien de but, mais honnêtement, je ne vois pas grande différence avec ou sans. Bref, c'est une bonne idée sur le papier, mais sans conséquence sur le gazon.
C'est sans toss que débuteront les hostilités. Au premières foulées on constate la raideur du soft et le charisme des sprits. Juger vous même, ils en imposent.
En défense, pour attraper le ballon, il n'y a pas d'automatisme comme dans les jeux récent. On ne se contente pas de laisser appuyer un bouton, et regarder la machine faire le sale bouleau. Dans Super sidekicks, à l'aide des directions, il faudra frotter le détenteur du ballon pour lui subtiliser. Ou tenter un tacle avec le bouton . Mais vous n'aurez pas le droit à l'erreur avec celui-ci, car une fois au sol, votre joueur y restera un long moment. Dernière solution, le tampon de hockeyeur, touche . Cette mise en échec est diablement redoutable. Attention tout de même à ne pas en abuser, car l'arbitre veille au grain sur ce genre d'intervention. Selon son humeur, il pourra vous sanctionner d'un carton jaune ou vous renvoyer au vestiaires.
En attaque, le cuire vous colle au soulier. Ce qui est confortable dans les déplacements.
Plusieurs possibilités s'offrent à vous:
La passe lobée : On ne peut pas la doser. Elle est programmer pour arriver automatiquement sur un partenaire,à condition de choisir la bonne direction. Vous pourrez la reprendre de la tête d'un timing rigoureux. Car il faut appuyer à un moment précis pour que votre joueur daigne s'élever troncher la balle. Du reste, je n'ai jamais vraiment compris ou se situait la frame d’envols. Donc vous chercherez comme moi le point P en martelant frénétiquement le bouton. Et peut être qu'un jour, vous serez récompenser d'une tête plongeante en pleine lunette.
Pousser le ballon pour accélérer : C'est un point fort du jeu. Quand vous pousser la balle, vous en perdez le contrôle, mais vous gagnez en vitesse. C'est à dire qu'une fois déclenché il faudra allez récupérer votre bien et ne pas passer à coté. Vous pourrez donc déborder un défenseur en poussant le ballon, puis revenir dans l'axe de la même manière afin d'envoyer une pastille sous la barre transversal. Mais ce n'est pas aisé, croyez-moi, il faudra du métier pour faire le feu follet et passer la défense en revu avec cette technique. D'où l’intérêt.
Faire une passe sèche ou une talonnade : Cette passe est plus rapide que la passe lobée. Je la trouve aussi plus utile dans les contres-attaques. En combotant une direction et son opposé + le bouton (A) vous effectuerez une talonnade. Exemple : , + = talonnade. C'est efficace lorsque vous êtes poursuivis et ça surprendra adversaire, humain comme CPU.
Tirer : Pour shooter dans SS3, il y a des zones. Caractérisés à l'écran par un icône "shoot" placé au dessus de votre joueur, comme une auréole. Impossible là encore de doser son shoot. Vraiment dommage. Il faut juste l'orienter et prier pour que le gardien passe au travers. La balle prend toujours le chemin de la lucarne. Je n'ai jamais vu tirer à ras-terre. Sauf qu'il y a plusieurs situations de shoot...
Héhé, je ne vous ai pas encore parlé de l’icône "Chance" !
Celui-ci apparait toujours aux abords de la surface de réparation. A ce moment, quand vous appuyez sur le bouton :b1 la vue change. Vous êtes à la première personne, dans les yeux de votre attaquant. Les cages sont devant vous et avec votre viseur, tirez où bon vous semble. Ces scènes sont magnifiquement représentées et il y a là un petit gout d'olive et tom.
Une autre vue est disponible lors de la phase "chance".
Mais je vous laisserez cette "chance" à vous, pour la découvrir, ou bien la redécouvrir.
Animation : Différentes vues, du zoom, des mini scènes animés lors d'un but ou d'une faute, aucun ralentissement. Les tignasses oscillantes des joueurs, témoigne le soin d'animation. Mais cependant, l'eau a coulé sous les ponts, et techniquement Super Sidekicks 3 n'est pu flatteur.
Son, bruitage, musique: Je trouve l'ambiance sonore des matches mitigé. Les clap-clap, les hourras et les sifflet du publique ont tendance à grizouiller dans le poste.
En revanche les quelques commentaires ponctuant les rencontres me laisse sans voie. Ça met une claque d'entendre "buuuuuuuuuuute" "coup-d'envoi" dans un jeu Neo.Geo de 1995. Le bruitage attribués à la frappe sur un penalty est exaltant. Pour le reste, le bruit des tacles, des passes, des choques, mouai ça colle bien, sans plus. Les musiques des menus ne sont pas inspirées. Remercions les, d'avoir l'intelligence de s’effacer durant matches.
Durée de vie et fun: L'absence d'un mode Ligue est navrante. Une soixantaines d'équipe sélectionnable, c'est honorable. Chaque rencontre révèlera son lot de surprises. On devra faire des heures de matches avant d'avoir vu toute les animations. Et on y retournera sans problème, tout seul ou entre amis.
La difficulté: Contre la machine, la difficulté est paramétrable. En easy vous n'aurez aucun mal à soulever les coupes. Mais en MVS (ou en Difficile) il faudra que dieu vous file un coup de main.
Conclusion: Maitriser Super Sidekicks 3 ne se fait pas du jour au lendemain. Ce n'est pas qu'un vulgaire jeu de foot-bourrin. Il nous offre beaucoup de variétés dans les dribles et dans la construction de nos occasions. Bien entendu, c'est à vous de décider. Soit vous la jouez "jolie-football" soit vous faite le bûcheron. Mais dans les deux cas c'est toujours très amusants. Un titre qui cartoon à distribuer dans toutes les paumes.
Ben voilou, j'espère que ça vous donnera envie d'y jouer. Je publierai également ce test sur gamopat, comme d'hab quoi
et désolé pour les fautes qui traines, et le choix d'écrire plus gros qu'a l’accoutume. bisou
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