The King of Fighters '96
.: GENRE : baston
.: SORTIE : 1996
.: DEVELOPPEUR : SNK
.: NOMBRE DE MEGS : 362
.: NGH : 214
.: DISPONIBLE : AES/MVS/CD
C’est en 1994 que SNK sort son premier The King of Fighters (KOF). Réunissant des personnages de Fatal Fury et de Art of Fighting (mais aussi de nouveaux !) le jeu est une petite révolution dans les salles d’arcade. Jusque là habitués à de simples « un contre un » les joueurs découvrent avec bonheur les joies du combat par équipe : dans KOF les combats se déroulent en trois contre trois ! Attention, il ne s’agit pas d’un immense boxon où tout le monde essaie de s’en mettre une ! Non, les combats se déroulent de manière classique, mais dès qu’un de vos persos est K.O, un autre vient le remplacer jusqu’à l’épuisement de votre team. Bref, le jeu marche bien, et SNK décide d’en remettre une couche en 1995. Outre l’apparition de Iori, cet épisode sera l’occasion de pouvoir « éditer » son équipe pour la première fois. En 1996 déboule le troisième épisode de la saga : KOF 96. Sans avoir la réputation d’un KOF 98 ou 2000 (voir maintenant d’un 2002) ce jeu représente sans nul doute l’évolution la plus majeure dans l’histoire de la série, tant au niveau graphique que sur le gameplay.
Les qualités techniques
KOF 96 se démarque de façon très nette des deux premiers épisodes. Le travail effectué est en effet considérable : Les sprites sont retravaillés, l’animation subit un sacré lifting, et le nombre de personnages sélectionnable se paie le luxe d’augmenter ! C'est le sans faute sur le plan technique, et si l’on regarde plus en détail, on s’aperçoit bien vite que le design général a gagné en classe, j’ai presque envie de dire « en maturité ». Les décors sont parmi les plus belles réalisations de la saga : extrêmement fins, leur variété est considérable. C’est avec un vif plaisir que vous les découvrirez ! Certains évoluent au « fil de la journée » : c’est le cas du stage de la voie ferrée qui est tout bonnement merveilleux le soir, avec ses gros nuages dangereux. SNK a mis les bouchées doubles pour ce titre.
Le son n’est pas en reste. Ce KOF a la réputation d’avoir les meilleures musiques de stage. Et c'est tout à fait vrai. Les musiques sont complètement géniales, vous remarquerez bien vite qu’une grande partie des thèmes du jeu ont été conservés dans les épisodes ultérieurs… Au niveau du style c’est surtout de la guitare électrique qui sonne comme on l’aime. On dirait une bonne vieille Strato branchée sur un Twin… du bonheur en cartouche je vous le dis.
Revenons un instant sur les persos avant de parler du gameplay. KOF 96 c’est le KOF qui voit apparaître sur les écrans la « Boss Team » : Geese, Krauser et Mr Big sont jouables. Vous trouverez d’ailleurs un total de 27 persos. De quoi faire, surtout si on tient compte du fait qu’un grande majorité de joueurs choisissent toujours les mêmes persos. A noter aussi la « forte » présence des « filles » : 8 sur les 27 combattants.
Le gameplay
Outre sa qualité de réalisation, KOF 96 marque l’histoire par son gameplay. En fait c’est de lui que viennent les bases actuelles de la série (si on met de côtés les directions prises par KOF 2001 et 2003). Après un KOF 95 qui mène les règles de la vieille école au sommet, SNK décide pour ce troisième épisode de dynamiser son système de jeu. Et là c'est la grosse claque : si vous n’êtes pas un expert de KOF, vous ne trouverez pas grande différence entre cet opus et le KOF 98. Disons que si le pas effectué entre KOF 94/95 et le KOF 96 est un pas de géant, les progrès à partir de ce dernier seront de moindre importance. Il faut dire que la console arrive déjà à son top niveau. Les futurs KOF mettront l’accent sur le nombre de persos jouables, tout en apportant quelques innovations dans le gameplay, mais pas de « révolution ». Donc pour ce qui est du jeu, on retrouve la configuration classique avec les coups faibles et forts (il y a aussi le coup très fort qu’on place en appuyant en même temps sur les deux coups forts). On charge sa barre de power avec A-B-C (les trois en même temps), on esquive avec A + B et ô surprise, on fait une roulade. Ca permet notamment de passer dans le dos de l’adversaire. Les Desperation Moves se réalisent soit lorsque la barre de vie est dans le rouge, soit lorsque la jauge de power est pleine. Il est bien entendu possible d’associer les deux possibilités pour faire sauter le bouchon comme on dit…. Vous réaliserez donc une Super Desperation Move !
Conclusion
Que dire de plus ? Voilà le KOF le plus ultime en terme de grosse baffe en pleine poire. Le roi parmi les rois, celui à qui tous les suivants doivent tant. Comme si cela ne suffisait pas, il se paie le luxe d'être franchement abordable sur Neo-Geo cartouche où vous le trouverez autour de 50 Euros. On ne le dira jamais assez : jouez à KOF 96, et oubliez le reste.
.: GENRE : baston
.: SORTIE : 1996
.: DEVELOPPEUR : SNK
.: NOMBRE DE MEGS : 362
.: NGH : 214
.: DISPONIBLE : AES/MVS/CD
C’est en 1994 que SNK sort son premier The King of Fighters (KOF). Réunissant des personnages de Fatal Fury et de Art of Fighting (mais aussi de nouveaux !) le jeu est une petite révolution dans les salles d’arcade. Jusque là habitués à de simples « un contre un » les joueurs découvrent avec bonheur les joies du combat par équipe : dans KOF les combats se déroulent en trois contre trois ! Attention, il ne s’agit pas d’un immense boxon où tout le monde essaie de s’en mettre une ! Non, les combats se déroulent de manière classique, mais dès qu’un de vos persos est K.O, un autre vient le remplacer jusqu’à l’épuisement de votre team. Bref, le jeu marche bien, et SNK décide d’en remettre une couche en 1995. Outre l’apparition de Iori, cet épisode sera l’occasion de pouvoir « éditer » son équipe pour la première fois. En 1996 déboule le troisième épisode de la saga : KOF 96. Sans avoir la réputation d’un KOF 98 ou 2000 (voir maintenant d’un 2002) ce jeu représente sans nul doute l’évolution la plus majeure dans l’histoire de la série, tant au niveau graphique que sur le gameplay.
Les qualités techniques
KOF 96 se démarque de façon très nette des deux premiers épisodes. Le travail effectué est en effet considérable : Les sprites sont retravaillés, l’animation subit un sacré lifting, et le nombre de personnages sélectionnable se paie le luxe d’augmenter ! C'est le sans faute sur le plan technique, et si l’on regarde plus en détail, on s’aperçoit bien vite que le design général a gagné en classe, j’ai presque envie de dire « en maturité ». Les décors sont parmi les plus belles réalisations de la saga : extrêmement fins, leur variété est considérable. C’est avec un vif plaisir que vous les découvrirez ! Certains évoluent au « fil de la journée » : c’est le cas du stage de la voie ferrée qui est tout bonnement merveilleux le soir, avec ses gros nuages dangereux. SNK a mis les bouchées doubles pour ce titre.
Le son n’est pas en reste. Ce KOF a la réputation d’avoir les meilleures musiques de stage. Et c'est tout à fait vrai. Les musiques sont complètement géniales, vous remarquerez bien vite qu’une grande partie des thèmes du jeu ont été conservés dans les épisodes ultérieurs… Au niveau du style c’est surtout de la guitare électrique qui sonne comme on l’aime. On dirait une bonne vieille Strato branchée sur un Twin… du bonheur en cartouche je vous le dis.
Revenons un instant sur les persos avant de parler du gameplay. KOF 96 c’est le KOF qui voit apparaître sur les écrans la « Boss Team » : Geese, Krauser et Mr Big sont jouables. Vous trouverez d’ailleurs un total de 27 persos. De quoi faire, surtout si on tient compte du fait qu’un grande majorité de joueurs choisissent toujours les mêmes persos. A noter aussi la « forte » présence des « filles » : 8 sur les 27 combattants.
Le gameplay
Outre sa qualité de réalisation, KOF 96 marque l’histoire par son gameplay. En fait c’est de lui que viennent les bases actuelles de la série (si on met de côtés les directions prises par KOF 2001 et 2003). Après un KOF 95 qui mène les règles de la vieille école au sommet, SNK décide pour ce troisième épisode de dynamiser son système de jeu. Et là c'est la grosse claque : si vous n’êtes pas un expert de KOF, vous ne trouverez pas grande différence entre cet opus et le KOF 98. Disons que si le pas effectué entre KOF 94/95 et le KOF 96 est un pas de géant, les progrès à partir de ce dernier seront de moindre importance. Il faut dire que la console arrive déjà à son top niveau. Les futurs KOF mettront l’accent sur le nombre de persos jouables, tout en apportant quelques innovations dans le gameplay, mais pas de « révolution ». Donc pour ce qui est du jeu, on retrouve la configuration classique avec les coups faibles et forts (il y a aussi le coup très fort qu’on place en appuyant en même temps sur les deux coups forts). On charge sa barre de power avec A-B-C (les trois en même temps), on esquive avec A + B et ô surprise, on fait une roulade. Ca permet notamment de passer dans le dos de l’adversaire. Les Desperation Moves se réalisent soit lorsque la barre de vie est dans le rouge, soit lorsque la jauge de power est pleine. Il est bien entendu possible d’associer les deux possibilités pour faire sauter le bouchon comme on dit…. Vous réaliserez donc une Super Desperation Move !
Conclusion
Que dire de plus ? Voilà le KOF le plus ultime en terme de grosse baffe en pleine poire. Le roi parmi les rois, celui à qui tous les suivants doivent tant. Comme si cela ne suffisait pas, il se paie le luxe d'être franchement abordable sur Neo-Geo cartouche où vous le trouverez autour de 50 Euros. On ne le dira jamais assez : jouez à KOF 96, et oubliez le reste.