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Last Resort [test complet par shupmaster]

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  • Last Resort [test complet par shupmaster]

    Last Resort



    .: GENRE : shoot them up
    .: SORTIE : 1991
    .: DEVELOPPEUR : SNK
    .: NOMBRE DE MEGS : 45
    .: NGH : 024
    .: DISPONIBLE : AES/MVS/CD

    Qu’il est bon de se défouler, le soir en rentrant du boulot, avec un bon shoot them up ! Mais pas n’importe lequel, puisque c’est d’un shoot de légende dont nous allons parler aujourd’hui !

    Loin de l’effet de mode actuel des manic shoots et de leur boulettes à gogo, ce deuxième jeu de tir horizontal de la NeoGeo est il à la hauteur ? Tient-il encore la route de nos jours face à la "nouvelle vague" que représentent Ibara, Mushihime Sama et autres jeux Cave ?

    Une fois n’est pas coutume, je répondrai sans attendre : OUI ! Oui ce jeu est toujours une référence, oui ce jeu est encore splendide et n’a pas à rougir face à ses concurrents, et oui SNK a toujours eu le savoir faire pour conserver la qualité de ses jeux à travers les années.


    Bien, voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! Merci d’être passé, et à la prochaine…



    Mais non, revenez, on va parler du jeu, et essayer de voir pourquoi il est si bon !



    L’HISTOIRE

    Non il n’y en pas pas, enfin juste l’histoire habituelle : l'homme a du chercher à coloniser d'autres mondes pour survivre, jusqu'au jour où un virus informatique vint mettre le souk. Menaçant l'humanité entière, la tache qui vous incombera sera ni plus ni moins l'annihilation pure et simple de ce virus, aux commandes de votre vaisseau top moumoute dernier cri super tuning.

    Bref passons …



    SOYONS UN PEU SERIEUX

    Le jeu dispose d’un emballage simple, mais efficace. Nous sommes sur NeoGeo, donc n’attendez pas de superbe introduction avec images de synthèses. Seul l’écran titre apparaît, de manière fort classe d’ailleurs.


    C’est simple, mais efficace !

    Puis vient l’habituel choix d’options (difficulté, vies, etc…), qui laisse place à la description des commandes.


    ALORS LES COMMANDES, CA DONNE QUOI ?

    On nage dans le classique. Seuls deux boutons sont utilisés, le premier pour le tir, et le second pour gérer un module.
    A noter qu’un appui long sur le bouton de tir permet de concentrer le module et de l’envoyer dans la direction voulue. Vous avez également la possiblité de « locker » le module grâce au bouton B, bien utile pour couvrir ses arrières lors de passages soutenus.


    Le module en diagonale augmente la puissance de tir

    Deux types de modules sont disponibles : les rouges et les bleus. Leur différence est très simple : les rouges glissent le long des parois alors que les bleus ne font que rebondir dessus. En pratique, les rouges se montreront bien plus efficaces et abordables, les bleus demandant une précision hors norme pour une frappe bien moins efficace.
    Bon, ce n’est qu’une question de goût bien entendu.


    Le module glisse le long des parois en faisant le ménage au passage

    Tout au long des niveaux, trois principales armes seront disponibles sous la forme de bonus : le laser, les missiles et la bombe au napalm. Ces armes étant évolutives, vous pourrez les faire tripler de puissance aisément en ramassant les bons bonus au bon moment.
    Enfin un bonus de vitesse est aussi disponible soit pour l’augmenter, mais aussi pour la réduire.


    ET LE JEU ?

    Le déroulement du jeu est lui aussi très classique, les niveaux s’enchainent et se terminent par l’affrontement d’un boss plus ou moins difficile.


    Admirez l’effet de flamme de ce boss, il sera repris dans KOF94 pour la furie de Chin Gentsai

    Le premier niveau est une référence non dissimulée à Akira, en nous faisant admirer une reconstitution de Neo Tokyo et en finissant près du fameux cratère !


    Il ne manque plus que Kaneda et Tetsuo


    Le fameux cratère

    Le niveau suivant reste du même ton, mais dans le Neo Tokyo final, après sa destruction et englouti par les eaux.


    l’attaque du spermatozoïde géant !

    Les niveaux suivant partent dans une toute autre direction, bien plus classique, et sans aucun rapport avec les deux précédents. Vous devrez tout d’abord traverser une sorte de caverne occupée par un sous marin.


    Gare aux ennemis au sol !

    Ensuite vous vous introduirez dans un complexe ennemi…


    Un niveau pas aussi complexe qu’il n’y parait…

    … pour finir dans l’espace contre le vaisseau mère de l’armada ennemie, la traversée d’un champ d’astéroïde et l’affrontement contre le boss final.


    Les boulettes sont plus grosses que chez Cave !

    L’enchaînement des niveaux ne choque pas, et la difficulté est croissante. En fait, elle est non seulement croissante, mais elle s’adapte surtout à votre façon de jouer : soyez bons au premier niveau, et le second sera plus complexe que si vous aviez été moyen lors du niveau précédent…


    Ce passage s'adaptera à votre qualité de jeu

    Une très bonne idée, qui rend le jeu abordable aux plus moyens d’entre nous, et permet aux plus doués de trouver un challenge à la hauteur de leurs espérances !


    TECHNIQUEMENT, CA VAUT ENCORE QUELQUE CHOSE ?

    Graphiquement, le jeu est grandiose. Les lumières de la ville du premier niveau, la pluie du second, tout est peaufiné et l’on reconnait bien le travail minutieux de SNK.


    Un niveau qui a marqué les mémoires

    Le côté sonore n’est pas en reste, des musiques splendides et des bruitages très pêchus viennent renforcer l’ambiance post apocalyptique.

    Que des points positifs, donc, et vous allez finir par vous dire que je ne suis pas très objectif. Mais voilà à mon sens le seul et unique point noir du jeu, son animation. Autant tout est rapide la plupart du temps (la séquence dans le champ d’astéroïdes est impressionnante à ce niveau) autant dès que les ennemis se montrent nombreux, d’affreux ralentissements entrent en scène ! Pouvant être pris comme une aide dans les situations les plus périlleuses, ils nuisent malheureusement gravement à la jouabilité et rendent certaines séquences encore plus délicates.


    L’image ne le montre pas, mais ce boss fait sévèrement ramer le jeu !

    Prenez garde à ne pas perdre de vie au mauvais moment, ou vous serez obligé de reprendre le niveau sans la moindre option et avec un tir de base. Inutile de vous dire que si cela vous arrive dans les derniers niveaux, vous n’irez pas bien loin. Cela signifie indirectement que le seul véritable moyen de terminer le jeu est de connaitre parfaitement les niveaux.


    Un passage que vous recommencez plus d’une fois…

    Votre progression se fera petit à petit, et la difficulté du jeu assure au jeu une durée de vie conséquente, malgré la présence de seulement cinq niveaux.
    Cinq niveaux ? Héhé sachez simplement qu’une surprise vous attend … une surprise de taille dirons nous !

    Last Resort est un jeu splendide, qui aurait pu atteindre la perfection si ces horribles ralentissements n’étaient pas rentrés en jeu ! Aujourd’hui encore, il fait toujours partie des plus beaux et des meilleurs shoot them up horizontaux !

    Un grand SNK, comme bien souvent…
    RIP Player Two... ou pas !
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