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  • J'ai demandé des explications à une caissière.
    - On leur a demandé de mettre ce système en place aujourd'hui. Elle ne sait pas si c'est une directive pour tous les inter de France ou si c'est c'est la direction de cet inter qui a eu une idée de génie.
    - Tout le personnel est bien conscient de l'absurdité de la chose.
    - Il y a 200 jetons dans le panier car c'est le nombre maximum de personnes censé rentrer en même temps dans le magasin. Le problème c'est que leur affichette ne le stipule pas. Elle dit seulement qu'il est obligatoire de prendre un jeton mais personne ne sait vraiment pourquoi.
    - A la fin de la première journée, ils ont déjà moins d'une centaines de jetons restant car la plupart des gens oublient de le mettre dans le panier à la sortie.
    - Il ne faut pas s'inquiéter non plus, les jetons du panier de la sortie sont désinfectés avant de les remettre dans le panier de l'entrée. Nous voila rassuré.

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    • Si chaque client donnait un euro, le magasin pourrait s'acheter ça :

      https://www.amazon.fr/Client-Compteu...7454515&sr=8-3

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      • Ils mettent à disposition 200 caddies, obligent chaque personne à en prendre un + spray désinfectant pour ceux qui veulent et le tour est joué.

        Peut-être qu'ils voulaient juste qu'on parle d'eux.

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        • Envoyé par NeoBob Voir le message
          Ils mettent à disposition 200 caddies, obligent chaque personne à en prendre un + spray désinfectant pour ceux qui veulent et le tour est joué.

          Vigils à l'entrée et spray OBLIGATOIRE ! Comme ça en plus on fait travailler des noirs bien montés !
          RIP Player Two... ou pas !

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          • Envoyé par shupmaster Voir le message
            Vigils à l'entrée et spray OBLIGATOIRE ! Comme ça en plus on fait travailler des noirs bien montés !
            Nan mais c'est une légende hein, les noirs qui travaillent...

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            • ben déjà qu'on ne peut pas mettre d'arabes car ils voleraient le gel...
              RIP Player Two... ou pas !

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              • Je crois que c'est le comble de la journée (le gel, pas les arabes).
                D'habitude, il y a une bouteille de gel à l'entrée. Ils ont mis le panier à la place et je n'ai pas vu de bouteille de gel. Ils ont du oublié de la remettre.

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                • Et sinon y a t-il des scientifiques de métier, ou à défaut de formation ici ? Non parce que bon...

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                  • Pas besoin de formation quand tu as Doctissimo.

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                    • T’as raison, on se fait vraiment chier minimum 8 ans pour rien.
                      Je m’en vais retourner voir les immunologues Youtube spécialistes en extracteurs de jus.

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                      • Non mais sérieusement, ça serait bien qu'on ait des gens vraiment calés qui passent ici. Parce que c'est vrai que ça peut parfois être sacrément compliqué de trier les infos et de ne pas faire d'erreurs ou de se voir influencé par une connerie (parfois le bon sens ne suffit pas). Surtout quand il y a autant d'intox que maintenant et que certains cherchent par tous les moyens à profiter d'une telle crise pour exister ou faire du fric...

                        Ça a été le cas de Raoult, avec ses prises de positions loin d'être raisonnables (alors que vu sa position il pouvait exister sans en rajouter comme il l'a fait). Ou de l'étude Lancet, revue qui n'en était pas à sa première polémique et qui pour le coup a bien fait parler d'elle (même si c'est bien parti en couille ensuite). Et dans tous ces cas, on trouve forcément des conflits d'intérêt. Parce qu'il y a énormément de fric en jeu et que la moindre info vous concernant fait le tour du monde pour toucher des milliards de personnes. C'est pour ça qu'il est tout de même bon de se questionner et de ne pas avaler bêtement l'information (avec le fric que va générer ce vaccin, j'espère que certains l'ont fait^^).




                        Envoyé par yori Voir le message
                        Mais bon, tu peux croire comme Salomon que la peste noire est aux portes du pays:
                        Sans parler de peste noire, même une grippe j'ai pas envie de la choper !

                        Alors si c'est pour finir sous respirateur, autant éviter le Covid, quelle que soit sa position entre ces 2 extrêmes

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                        • Envoyé par kensu Voir le message
                          Maintenant, je lis souvent que l'état a commandé 100 millions de doses de vaccins.
                          Je comprends pas l'intérêt vu qu'on est pas 100 millions déjà.
                          Donc vaccins non obligatoire mais on en commande presque 2 fois plus que nécessaire.
                          Y'a un truc pas logique
                          Ou tout simplement que certains vaccins demandent 2 injections, comme l'a dit grigri
                          La personne la plus detestable, la plus ignominieuse des forums francais.

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                          • Envoyé par nogo Voir le message
                            Non mais sérieusement, ça serait bien qu'on ait des gens vraiment calés qui passent ici.
                            Es-tu en train de dire que les donneurs de leçons qui étalent leur prose et leur avis sur des dizaines de pages depuis des mois ne seraient pas calés?

                            Quel mépris pour tes interlocuteurs. Déçu je suis.
                            La personne la plus detestable, la plus ignominieuse des forums francais.

                            Commentaire


                            • Envoyé par Adol Voir le message
                              Es-tu en train de dire que les donneurs de leçons qui étalent leur prose et leur avis sur des dizaines de pages depuis des mois ne seraient pas calés?

                              Quel mépris pour tes interlocuteurs. Déçu je suis.
                              J'adol

                              Commentaire


                              • Je copie ci-dessous un commentaire qu'on m'avait envoyé, aussi long qu'intéressant, d'un médecin travaillant dans une unité Covid, probablement en Ile de France. Le commentaire date d'avril, est anonyme et je ne sais pas d'où il sort. Il est à priori extrait d'une discussion (Doctissimo?), puisque la deuxième partie répond à des interrogations suscitées par la première. Il y en a pour tout le monde. Nogo y trouvera un avis calé, Shubi sera satisfait de trouver un commentaire sur Raoult qu'il aimerait bien lire plus souvent, Henri-deth y trouvera un état des lieux de la profession de médecin et Nnns fera lire ce post à sa sœur avant de poster son retour qu'il fera passer pour le sien.

                                C'est bien entendu explosif.

                                En tant que médecin réquisitionné pour aider à faire passer cette crise épidémique, j’aimerais partager avec vous ce qu’il se passe dans les hôpitaux.

                                Premièrement, il faut savoir quela totalité des hôpitaux publics et privés du territoiresont vides. Dans cette grande guerre menée contre le coronavirus, toutes les autres pathologies sont reléguées au second, voire troisième plan. Ce que ceci veut dire, c’est que toutes les hospitalisations programmées et les chirurgies programmées de personnesqui ont réellement besoin de soins sont annulées. Les gens ayant pour consigne de rester chez eux pour ne pas attraper un rhume, finissent par mourir chez eux d’une insuffisance cardiaque, par exemple, pour laquelle ils n’auront pas eu la prise en charge nécessaire dans un délai donné.Car il faut savoir que cette panique généralisée ayant poussé au confinement, dans le but d’enrayer la propagation d’un virus « qui est déjà là » fait que la totalité des médecins libéraux, aussi bien généralistes que spécialistes, ferment leur cabinet. Les patients ne voient donc plus de médecin, et personne ne peut donc évaluer une éventuelle dégradation de leur pathologie chronique et ainsi les orienter vers un service hospitalier. Cela fait donc plus de 2 semaines en France que la quasi-totalité des médecins et chirurgiens sont au chômage technique. Actuellement,aucun de nous ne comprend ce qu’il se passe.Nous nous demandons tous : « Où sont passés ces patients qui remplissent nos services toute l’année ? »

                                Les patients ressentant des symptômes inhabituels ont donc pour consigne de d’abord appeler le 15 afin qu’on leur dise quoi faire : « restez chez vous » ou bien « allez aux urgences ». Voici un exemple pour vous montrer l’absurdité de cette consigne : un patient ressentant une légère douleur thoracique en base droite avec une légère toux et un peu de fièvre, le Centre 15 lui dira que ce sont des signes fréquents de l’infection Covid-19 et qu’il doit rester chez lui, ça passera dans quelques jours. Pas de chance, c’est en fait une embolie pulmonaire et le patient peut se retrouver en état de choc hypovolémique à tout moment, en plus de nécroser ses poumons.On ne fait pas de diagnostic par téléphone. Sauf en cette période, visiblement.

                                Parlons maintenant des seuls services hospitaliers qui continuent de tourner à plein régime : les Urgences et les Unités Covid.
                                Les Urgences servent à filtrer les patients les plus suspects d’infection Covid, ou bien les patients qui peuvent avoir de vraies urgences vitales que l’on doit prendre en charge très rapidement, comme à leur habitude.
                                Il faut savoir qu’un patient Covid+ que l’on considère comme « individu fragile » (soit moins de 70 ans avec des antécédents importants, soit plus de 70 ans) sera hospitalisé dans ces unités Covid.

                                J’ai été réquisitionné il y a un moment pour travailler dans une de ces Unités. A quoi ressemblent-elles ? Les services hospitaliers totalement vides, dont je vous ai parlé, sont réquisitionnés pour y entreposer des patients Covid+. Avant d’être transférés des Urgences vers ces Unités, ces patients sont étiquetés : soit ils ont moins de 70 ans et on les étiquette comme « réanimables » (s’ils se dégradent, nous ferons tout ce qu’on peut pour essayer de les sauver),soit ils ont plus de 70 ans et sont étiquetés LATA qui veut dire Limitation et Arrêt des Thérapeutiques Actives.
                                Je vais tenter d’expliquer brièvement ce que l’on fait pour un patient réanimable, et ce que l’on fait pour un patient en LATA dans ce genre de situation. Je rappelle que le tableau clinique d’une infection sévère au « coronavirus » correspond à une pneumonie, une infection des poumons qui s’attaque aux alvéoles pulmonaires. La phase terminale de ce type d’infection correspond en général à ce que l’on appelle un choc septique à point de départ pulmonaire : Le germe initialement présent dans les poumons et les voies respiratoires passe dans le sang et s’attaque à tous les organes vitaux : cœur, cerveau, foie, reins. Tout ceci entraîne un coma qui gêne davantage la respiration, une hypotension artérielle car le cœur ne peut plus fonctionner correctement, une augmentation de la toxicité dans l’organisme (soit à cause des médicaments, soit à cause de déchets produits par notre corps en permanence) car le foie et les reins ne fonctionnent plus.

                                Un patient réanimable dans notre service : Il arrive avec de l’oxygène pur aux lunettes ou au masque pour l’aider à respirer, nous adaptons le débit d’oxygène en fonction de ses besoins (estimés par la Saturation en Oxygène) et dans la majorité des cas : nous ne touchons absolument pas à son traitement ! Nous rajoutons des antibiotiques en comprimé dans certains cas, ils ne sont pas du tout prescrits de manière systématique. Les médicaments qu’il prend à la maison, nous les lui donnons, et nous ne faisons rien d’autre. Ces services que l’on nous présente comme des zones de guerre, totalement débordés, sont en fait des unités de surveillance où nous ne faisons presque rien. Je n’ai jamais eu de journées aussi tranquilles que depuis le début de cette crise.Si un de ces patients se met à décompenser, à passer dans un état de Détresse Respiratoire Aiguë avec une hypotension artérielle, un pseudo-coma, etc. le protocole nous dit de l’intuber, de perfuser ce patient avec 2 à 3L de solution salée sur 3 heures pour faire monter la pression artérielle et ainsi irriguer les organes vitaux, de balancer des antibiotiques en intraveineuse, de balancer de la noradrénaline en intraveineuse si le remplissage par la solution salée n’a pas fonctionné comme prévu. Tout ceci afin de stabiliser les fonctions vitales pour laisser le temps aux antibiotiques de faire leur travail.

                                Je suis passé plusieurs fois dans des services d’urgences et de réanimation, je sais donc que l’âge n’est pas toujours le facteur déterminant quand nous décidons de réanimer un patient ou non. J’ai déjà vu des tentatives de réanimation chez des patients de 80 ans passés, car il y a une maxime que nous aimons répéter pour nous donner bonne conscience : Nous avons une obligation de moyens, mais pas de résultat. Ce qui veut dire que n’importe quel patient qui arrive entre nos mains, nous nous devons de faire tout notre possible pour le sauver, même s’il s’avère que c’est mal parti dès le début.

                                Parlons maintenant des patients LATA en Unité Covid :ceux-là ont donc souvent plus de 70 ans. Comme les jeunes, ils arrivent dans nos services avec de l’Oxygène sur le nez, le plus souvent avec un débit de 2 à 3 L/min. Si jamais ces vieux patients commencent à nécessiter un débit plus important d’oxygène, de 6 à 7 L/min (ce qui peut être expliqué par le fait que ces vieillards traînent leur pneumonie depuis environ 7 jours le plus souvent, vu qu’on leur ordonne de rester chez eux),on considère qu’ils ne survivront pas à leur infection.6 ou 7 L/min d’oxygène, c’est la limite entre la vie et la mort dans ces Unités. Une fois ce stade atteint, l’étiquette LATA entre en jeu. Considérant que ces vieilles personnes vont de toute façon mourir (vu qu’on ne les réanimera pas, coucou l’obligation de moyens), nous leur injectons un cocktail de Morphine et d’Hypnovel en intraveineuse. Ces deux molécules, nous les utilisons par ailleurs en Soins Palliatifs : elles induisent un coma artificiel, effet bien connu, et elles ont également un effet dépressif respiratoire. Elles ont en fait un effet décontractant musculaire, particulièrement au niveau des muscles respiratoires (diaphragme, muscles intercostaux, muscles du pharynx, etc.) et entraînent doncune asphyxie médicamenteuse. Les médecins, si attachés à l’éthique, appellent ça une« mort douce ». Dans ces unités, nous tuons donc artificiellement des patients que l’on condamne dès leur sortie des Urgences. A aucun moment nous ne cherchons à faire de la médecine avec eux.

                                Ces décès sont ensuite comptabilisés comme victimes du coronavirus, alors qu’ils sont en fait les victimes des médecins français.
                                Les familles de ces victimes ne peuvent même pas se rendre compte de quoi que ce soit. Avec ce confinement, les jeunes patients n’ont droit à aucune visite. Les patients en fin de vie (ceux qui ont bénéficié du cocktail LATA), ont droit à une seule visite par jour. Les proches doivent donc se mettre d’accord pour décider qui ira voir le futur mort. Et ce visiteur n’aura pas le droit de visiter à nouveau dans la semaine en cours. Ils n’ont donc aucun moyen d’apprécier l’évolution clinique de leur proche, car nous tenons rarement plus d’une semaine sous Morphine et Hypnovel.
                                Nos politiques sont donc en train d’orchestrer des décès à la pelle dans les hôpitaux, et utilisent ces morts pour créer une psychose générale dans un but que je n’arrive pas encore à visualiser.
                                Je me permets de répondre aux questions suscitées par mon témoignage.

                                Avant de répondre aux questions, j’avais omis dans mon précédent commenatire de préciser quelque chose au sujet des tests Covid. Les diagnostics de patients Covid+ se font de 2 manières : soit un prélèvement naso-pharyngé à l’aide d’un écouvillon, soit un scanner thoracique. On considère que le scanner est le test le plus fiable. Lorsque nous voyons des lésions de pneumonie que le radiologue juge comme typiques, le patient est diagnostiqué Covid+, même si le test par écouvillon est négatif. Il est donc clair que certaines pneumonies virales non causées par le coronavirus, ou bien bactériennes, sont étiquetées à tort Covid.
                                Un lecteur voulait plus d’informations sur le manque de moyens des médecins Français et l’incapacité des services de réanimation à prendre en charge tous les patients en état grave, par manque de respirateurs, etc. Il faut tout d’abord savoir qu’un service de réanimation n’a jamais beaucoup de lits. Par exemple, un hôpital où j’ai travaillé, qui comptait 2 services de chirurgie et 6 services de médecine ne possédait que 7 lits de réanimation. Il est vrai qu’avec cette crise, un certain nombre de lits de soins continus ont été transformés en lits de réanimation, et parfois même des salles de réveil, mais ça n’a pas lieu partout. Des connaissances qui travaillent en réanimation dans certains CHU de grandes villes de France me disent qu’ils n’ont pas plus de patients que d’habitude. Pour ma part, bien que certains jacasseurs aient émis l’hypothèse que mon hôpital se trouve au fin-fond de la Creuse ou de la Corrèze, je travaille bel et bien dans une région officiellement très touchée par cette épidémie et nous n’avons reconverti aucune salle de réveil, seulement quelques lits de soins continus. Autrement dit, malgré le pic épidémique qui a eu lieu il y a une dizaine de jours vu ce que l’on observe sur le terrain, la situation était gérée, et elle commence à se calmer depuis environ une semaine.

                                Par ailleurs, je sais également qu’il y a des services de réanimation totalement vides par chez moi. Ils sont le plus souvent dans des hôpitaux privés dotés de services de chirurgie, ils ont donc un service de réanimation et des réanimateurs ainsi que le matériel dont ils ont besoin pour faire leur travail. Les directeurs des hôpitaux publics sont au courant. Mais ils sont au chômage technique ! Les hôpitaux publics environnant préfèrent envoyer leurs patients de réanimation à l’autre bout de la France, sans doute pour faire dans le sensationnel.

                                Un lecteur voulait également que je donne mon avis sur la Chloroquine. Dans mon unité, nous ne sommes pas autorisés à la prescrire systématiquement. Et pour être honnête, je n’ai eu qu’un patient traité par cette molécule associée à l’azithromycine depuis ma prise de fonction, ce qui fait que mon expérience est anecdotique. Le patient en question allait plutôt moins bien que les autres qui n’étaient pas traités par antibiotique ou n’importe quel autre « antimicrobien ».
                                Il faut savoir que la chloroquine, bien que ce soit un médicament anti-malaria, agit concrètement comme un antiviral, c’est-à-dire qu’il s’attaque à l’ADN du virus, mais aussi à notre ADN présent dans nos cellules, ce que peu de médecins savent. C’est pourquoi l’étude du Pr Raoult a permis de montrer une diminution de la charge virale, comprendre que la chloroquine détruit les virus en s’attaquant à leur code génétique. Mais cet effet n’est pas anodin lorsqu’il touche nos cellules. En s’attaquant à notre propre ADN, il détruit particulièrement l’ADN de cellules souches, notamment au niveau des gonades.

                                Un autre effet néfaste de la chloroquine est qu’elle augmente l’inflammation au niveau tissulaire. Des médecins se sont penchés sur la question suivante : pourquoi les enfants porteurs sont majoritairement asymptomatiques ? La raison est que plus notre système immunitaire est mature, plus la réponse à cette infection virale sera importante, et plus les dégâts seront importants. Chez les enfants, qui ont un système immunitaire fonctionnel mais de « petite envergure » les globules blancs arrivent à gérer la situation et ils ne développent pas de symptômes. Chez les adultes, en revanche, les globules blancs vont envoyer l’artillerie lourde, aidés de molécules pro-inflammatoires, et endommager les tissus. La Chloroquine va donc participer à ce processus inflammatoire, en faisant augmenter notamment l’oxyde nitrique au niveau des tissus inflammés. L’oxyde nitrique contribue à une myriade de processus inflammatoires et dégénératifs, c’est un sujet à part entière que nous pourrons traiter à une autre occasion. Il faut simplement comprendre que l’angiotensine produite en réponse au virus augmente déjà l’oxyde nitrique. C’est un véritable cercle vicieux. Enfin, la chloroquine est un immunosuppresseur connu. Tout ce qui diminue l’immunité, même à court terme, cause des dégâts à long terme.

                                Le problème de cette infection est principalement la réponse pro-inflammatoire du système immunitaire, qu’il faut essayer de diminuer au possible. Dans ce contexte, donner de l’oxygène pur est délétère, voire criminel. En effet, de l’oxygène à haute concentration entraîne une diminution du taux de dioxyde de carbone (CO2) dans les poumons. Le CO2 ayant un effet anti-inflammatoire, nous avons tout intérêt à faire en sorte que les patients en respirent. L’oxygène pure prive les tissus d’oxygène, via les effets Haldane et Bohr. Au contraire, l’air raréfié (avec du CO2) apporte de l’oxygène et de l’énergie aux tissus. Cela peut paraître contre-intuitif, mais c’est la physiologie médicale enseignée habituellement qui est contre-intuitive. Ces phénomènes sont pourtant connus depuis des décennies, études à l’appui. Le composant utilisé dans ces études s’appelle Carbogène, il est composé d’oxygène à 95% et de dioxyde de carbone pour les 5% restant. Ces 5% suffisent à diminuer l’inflammation tissulaire.

                                C’est malheureusement le cas d’énormément de traitements conventionnels pour toutes sortes de maladies, alors que des molécules utilisées très couramment avant 1945 existent, et soignent réellement. Il faut que vous sachiez que la médecine conventionnelle est bonne pour une chose : les urgences. Si un accident vous brise les os en mille morceaux, ou que vous avalez du poison, on s’occupera de vous à peu près correctement. Pour tout le reste, vous deviendrez un déchet chimique à relativement court terme. C’est ce que l’on appelle la vision mécaniste de la médecine. Prenons un seul exemple, la thyroïde et le Lévothyrox. Il y a peut-être un médecin sur 1000 en France qui sache interpréter correctement un bilan thyroïdien, et même qui sache en prescrire un correctement ! Ensuite, ils lisent vos résultats d’analyse comme un enfant de 8 ans pourrait le faire. Il faut vraiment ne rien comprendre au fonctionnement de la thyroïde pour prescrire du Lévothyrox (T4) seul à un patient hypothyroïdien, dont le foie ne parvient généralement pas à convertir la T4 en forme active de l’hormone thyroïdienne qu’est la T3. Conséquence : le patient sera dépendant à vie au Lévothyrox, sa thyroïde ne fonctionnera jamais correctement, et son organisme compensera par toutes sortes de mécanismes indésirables menant quasi-inéluctablement à des maladies, souvent mortelles. Il faut admettre que parfois, les symptômes sont amoindris.
                                Buzyn et Salomon qui discréditent Raoult depuis le début, le font passer, aux yeux hébétés du ventre mou, pour un héros, un druide, un mage, le messie, et que sais-je encore. J’ai une pensée particulière pour les pseudo-catholiques qui collent la photo de cet escroc sur des toiles Christiques : des idolâtres en manque d’idoles. Sur certaines questions, prendre parti, c’est déjà se tromper de parti.

                                Un lecteur a remis en doute mon commentaire sur la question du choc septique. S’il est vrai que l’on ne peut pas toujours parler de choc septique, car soit nous avons traité les patients à temps, soit nous entraînons leur mort, nous constatons tout de même une aggravation des symptômes après une période d’amélioration. Sur les scanners, dans ces situations, nous constatons toujours une aggravation des lésions. Dans mon unité, nous sommes tous d’accord pour dire qu’il y a une surinfection bactérienne suite à cette infection virale. Ce qui veut dire que le virus a fragilisé les poumons pendant environ une semaine, et la faiblesse du système immunitaire fait qu’une bactérie a pu prendre le dessus et abîmer davantage les poumons. Chez ces patients, donc, il y a un retour de la fièvre autour de 39-40°C, des frissons, parfois de l’agitation, etc. Si au moment de cette aggravation nous ne pouvons pas encore parler de choc septique (sinon ils ne resteraient pas dans une simple unité Covid), on peut au moins parler de décharge septique pouvant éventuellement se compliquer d’un état de choc.

                                Ce lecteur m’a également accusé de mentir sur le moment où l’étiquette LATA entre en jeu, je dirai simplement que nous avons pour consigne d’appeler le réanimateur bien avant que le patient ait besoin de 15 L/min d’oxygène. Et bien évidemment, il ne réanime que dans très peu de cas. J’ai vu personnellement un patient de 81 ans sortir des urgences avec 3 L/min d’oxygène au masque qui n’allait pas trop mal et déjà sous morphine alors qu’il avait très peu d’antécédents.

                                J’aimerais maintenant donner un exemple précis de la ruine programmée de l’hôpital public, en dénonçant les pratiques d’un médecin d’Île-de-France.
                                Il est chef de plusieurs services de médecine et a permis de faire la réputation de l’hôpital dans lequel il exerce le plus, et considère qu’il a « bâti » cet hôpital. Avec d’autres, il fait partie de la présidence d’une Commission locale qui gère les établissements de santé du département. Approchant de la retraite, il a entrepris il y a environ 1 an le démantèlement de son propre hôpital en disant haut et fort : « C’est moi qui l’ai fait, je vais l’emporter avec moi ». Les effectifs étant déjà réduits depuis plusieurs années, il a décidé d’épuiser les médecins restant en les forçant à faire des gardes dans l’établissement à hauteur de 2 à 3 gardes de 24h par semaine en plus des journées de travail habituelles, pas assez payées pour la charge de travail. Les médecins ont demandé une réévaluation du salaire de ces gardes afin d’attirer des médecins extérieurs pour les faire : la réponse est non. Les seuls qu’il a accepté de payer décemment, il les harcelait le week-end afin d’obtenir on ne sait quelles faveurs. Le travail devenant de plus en plus pénible, une demi-douzaine de médecins ont démissionné la même semaine. Le patron n’a pas changé de politique, il est déterminé à tout détruire. Bien entendu, il fait cela en accord total avec sa Commission, et les institutions étatiques chargées de veiller au bon fonctionnement du système de santé sur le territoire ne bougent pas. Elles promettent que les choses changeront mais il n’en est rien. Il faut savoir que, par ailleurs, ce médecin n’a pas perdu de vue l’étoile du Berger et a profité de sa notoriété pour placer son fils au sein du cercle rapproché de Manuel Valls. Il était son conseiller ainsi que celui de Fleur Pellerin, en plus de faire partie de l’équipe de campagne de François Hollande.

                                Il faut savoir que la pratique de la médecine n’a aucun sens en France. La majorité des médecins suit à la lettre ce que produisent les Revues dites Scientifiques. Les médecins s’abreuvent de ces études qui consistent en du travail prémâché commandé par des laboratoires et qui se transforme en pratique clinique par la prescription des médecins. La dangerosité supposée de l’aspirine, qui est en réalité une molécule quasi-miracle, a été fabriquée de toute pièce par ce genre de filouteries, avec des études qui ne reflètent en rien une utilisation clinique normale, mais c’est suffisant pour que les trois quarts des blouses blanches répètent comme des veaux que «ça fait des trous dans l’estomac». Qu’il s’agisse du cholestérol, du diabète, du cancer même (voir Otto Warburg, prix nobel de Médecine pour ses travaux sur le cancer qui a quasiment solutionné la question il y a presque un siècle), la pratique médicale est souvent à 180 degrés d’une démarche biologique cohérente. Tous ces sujets mériteraient d’être traités indépendamment, car vous n’avez pas idée du nombre de sujets médicaux où la vérité scientifique est à l’opposé de la pratique. Deux études de 2013 et 2017 montrent que les erreurs médicales tuent entre 250 000 et 440 000 patients aux États-Unis seuls. J’ai personnellement eu vent d’erreurs qui feraient froid dans le dos des lecteurs, et ai été témoin d’effroyables mensonges proférés à des patients soit pour justifier ces erreurs, soit pour contraindre par la peur des patients à suivre différents traitements. La médecine conventionnelle est la véritable religion et les blouses blanches en sont les prêtres. Pour ma part, je ne souhaite rien d’autre que la mort de ce système. Ne vous faites pas d’illusion sur 99% de ces gens que je fréquente depuis la fac de médecine.

                                En ce qui concerne le pourcent restant, dès qu’un médecin souhaite sortir des clous et faire de la vraie médecine, donc soigner des patients, le système en place fait tout pour l’en empêcher. Un des systèmes de surveillance mis en place pour s’assurer que l’on fait bien ce que l’on attend de nous, est celui de la Sécurité Sociale. Chaque fois qu’un médecin prescrit une ordonnance à un patient, lorsque ce dernier se rend à la pharmacie, il y a un duplicata qui atterrit sur les écrans de la Sécu. Par cette méthode, ils voient tout ce qu’on prescrit. Et ceux qui prescrivent ce qu’il faut, comme il faut, reçoivent une prime à la fin de l’année pouvant s’élever à 6 000€ net d’impôt. Et dans les cas où l’on prescrit des médicaments pouvant réellement aider des patients, mais non recommandés, les pharmaciens jouent le rôle de gendarmes. C’est-à-dire qu’en lisant l’ordonnance, ils demandent au patient pourquoi le médecin a prescrit tel médicament, et décident si oui ou non le médicament est indiqué pour cette maladie : un épicier met des bâtons dans les roues d’un Docteur. Bienvenue en France.

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