Bon allez, petit florilège de situations vécues qui me font dire qu'avec nos crétins de concitoyens, nous sommes loin d'être sortis de l'auberge :
- Septembre : je dois aller faire une course dans une petite boutique qui affiche très clairement qu'elle ne peut accueillir plus de 2 clients à la fois. Comme je constate que c'est déjà le cas, j'attends dehors.
Un autre client arrive après moi, commence à vouloir rentrer. Je lui montre le panneau indiquant les consignes et lui explique pourquoi j'attends dehors au cas où il ne comprendrait pas. Là il sort à mi-voix un "bizarre" sur un ton étonné. Je lui ai donc fait un petit laïus pour lui faire comprendre que ce n'est pas bien compliqué de respecter ce genre de consignes, si ça peut éviter d'être reconfinés. Un autre client arrive après : la même.
- Depuis la rentrée : là où je bosse, il y a des tas de flèches partout qui indiquent l'escalier réservé à la descente. Mais non, les 3/4 des gens ne les suivent pas donc quand j'en croise dans l'escalier réservé à la montée et que je leur rappelle qu'il y a un marquage au sol, j'ai en face de moi des regards bovins accompagnés de "ah, on n'avait pas vu" benêts. Puis les gens insistent quand même dans leur connerie. Mais avec moi : no pasaran.
- Les caissières et employés des supermarchés, où on serine le client en disant de respecter les salariés, ceux-là même qui sont les premiers à ne pas respecter les gestes barrières.
Et enfin le clou du spectacle :
- Samedi je reçois un avis de passage pour un recommandé qui m'oblige à aller à la poste lundi après-midi : un panneau à l'entrée indique 10 personnes max dans le bureau. Quand j'arrive, pas besoin de compter pour me rendre compte que le chiffre est largement explosé.
Donc j'attends dehors. Normal.
Puis une dame arrive, essaie de rentrer. Je lui explique pourquoi je suis dehors. "Ah bon ?". Sans déconner, genre les gens font mine de découvrir qu'il y a des mesures pour limiter les contagions.
Puis une autre personne arrive, rebelote : "mais c'est pour aller sur les automates" => 10 c'est 10.
Puis encore une autre : "même pour les chèques ?" =>je ne bosse pas à la poste, mais 10, c'est 10. Etc.
Au fur et à mesure que les gens sortent, je compte le nombre de clients dans le bureau. Comme les crétins derrière moi font mine de ne pas comprendre qu'on n'a pas encore atteint leseuil pour pouvoir rentrer, je suis obligé de leur montrer à chaque fois que non, ce n'est pas parce qu'un des 20 clients vient de sortir qu'on est arrivé sous la barre des 10.
Arrivés à 12 personnes dans le bureau, 3 personnes sortent en même temps. Donc je rentre.
Et là : appel d'air. 6 des crétins derrière moi s'engouffrent dans la brèche, certains se jetant sur les automates tandis que moi je me mets dans la file pour les retraits de recommandés.
Enfin, un employé de la Poste arrive pour réguler le nombre de personnes, alors que ça fait 15 minutes que je suis là et que personne ne l'avait fait. Il se met à mon niveau, met son bras devant moi indiquant que la consigne qu'il donne s'applique à partir de moi et nous demande de sortir. Tout en laissant tranquille les crétins rentrés après moi.
Ceux qui étaient au Noël NGF en 2017 (ou 2016 ? me souviens plus) peuvent tout à fait imaginer la suite.
Et après les Français se plaignent que le gouvernement prend des mesures infantilisantes ? Mais lol.
- Septembre : je dois aller faire une course dans une petite boutique qui affiche très clairement qu'elle ne peut accueillir plus de 2 clients à la fois. Comme je constate que c'est déjà le cas, j'attends dehors.
Un autre client arrive après moi, commence à vouloir rentrer. Je lui montre le panneau indiquant les consignes et lui explique pourquoi j'attends dehors au cas où il ne comprendrait pas. Là il sort à mi-voix un "bizarre" sur un ton étonné. Je lui ai donc fait un petit laïus pour lui faire comprendre que ce n'est pas bien compliqué de respecter ce genre de consignes, si ça peut éviter d'être reconfinés. Un autre client arrive après : la même.
- Depuis la rentrée : là où je bosse, il y a des tas de flèches partout qui indiquent l'escalier réservé à la descente. Mais non, les 3/4 des gens ne les suivent pas donc quand j'en croise dans l'escalier réservé à la montée et que je leur rappelle qu'il y a un marquage au sol, j'ai en face de moi des regards bovins accompagnés de "ah, on n'avait pas vu" benêts. Puis les gens insistent quand même dans leur connerie. Mais avec moi : no pasaran.
- Les caissières et employés des supermarchés, où on serine le client en disant de respecter les salariés, ceux-là même qui sont les premiers à ne pas respecter les gestes barrières.
Et enfin le clou du spectacle :
- Samedi je reçois un avis de passage pour un recommandé qui m'oblige à aller à la poste lundi après-midi : un panneau à l'entrée indique 10 personnes max dans le bureau. Quand j'arrive, pas besoin de compter pour me rendre compte que le chiffre est largement explosé.
Donc j'attends dehors. Normal.
Puis une dame arrive, essaie de rentrer. Je lui explique pourquoi je suis dehors. "Ah bon ?". Sans déconner, genre les gens font mine de découvrir qu'il y a des mesures pour limiter les contagions.
Puis une autre personne arrive, rebelote : "mais c'est pour aller sur les automates" => 10 c'est 10.
Puis encore une autre : "même pour les chèques ?" =>je ne bosse pas à la poste, mais 10, c'est 10. Etc.
Au fur et à mesure que les gens sortent, je compte le nombre de clients dans le bureau. Comme les crétins derrière moi font mine de ne pas comprendre qu'on n'a pas encore atteint leseuil pour pouvoir rentrer, je suis obligé de leur montrer à chaque fois que non, ce n'est pas parce qu'un des 20 clients vient de sortir qu'on est arrivé sous la barre des 10.
Arrivés à 12 personnes dans le bureau, 3 personnes sortent en même temps. Donc je rentre.
Et là : appel d'air. 6 des crétins derrière moi s'engouffrent dans la brèche, certains se jetant sur les automates tandis que moi je me mets dans la file pour les retraits de recommandés.
Enfin, un employé de la Poste arrive pour réguler le nombre de personnes, alors que ça fait 15 minutes que je suis là et que personne ne l'avait fait. Il se met à mon niveau, met son bras devant moi indiquant que la consigne qu'il donne s'applique à partir de moi et nous demande de sortir. Tout en laissant tranquille les crétins rentrés après moi.
Ceux qui étaient au Noël NGF en 2017 (ou 2016 ? me souviens plus) peuvent tout à fait imaginer la suite.
Et après les Français se plaignent que le gouvernement prend des mesures infantilisantes ? Mais lol.



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