Envoyé par anzymus
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- les problèmes des centres d'accueils: la scène qui a été décrite plus tôt quand il faut trouver une place pour le gamin. En gros faire chialer le gamin, le foutre dans les bras de Joey Starr et filmer. Au bout d'une minute ou deux Maïwenn rentre dans le cadre est arrête la scène.
- les nanas qui sucent pour un portable: la scène "humour", décalage parce qu'elle ne sait pas comment filmer ce problème "réaliste": les nanas qui sucent pour un portable. Tout le monde se marre, la salle aussi mais bordel de merde cette putain de salle dont je fais partie a-t-elle le choix de ne pas rire quand ça nous est présenté comme ça ?
- les viols de gamin: viols de gamin qui bien sûr sont perpétrés par un gars friqué qui connait du monde pour pas faire de prison. Maïwenn nous le dit comme elle nous l'a dit dans le réfectoire: il y a de fortes chances que ce type, ce salaud, soit de droite.
- les mères qui branlent/sucent leur enfant: again no-comment. Scène humour ("Bin ouais j'lai branlé quoi") totalement putassière. Il fallait faire cette scène, je la fais et on en parle plus. S'il avait fallut que je fasse jouer cette scène par Muriel Robin, je l'aurais fait.
Envoyé par anzymus
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Cette question du réalisme au ciné, de la part "morale" d'un cinéaste face à son sujet, à quasiment était réglée par un texte assassin et fondateur de Jacques Rivette en 1959. Le texte qui s'appelle "De l'abjection" est une critique du film "Kapo"de Gillo Pontecorvo. Il parle dans son texte de cette scène:
Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il est difficile, lorsqu’on entreprend un film sur un tel sujet (les camps de concentration), de ne pas se poser certaines questions préalables ; mais tout se passe comme si, par incohérence, sottise ou lâcheté, Pontecorvo avait résolument négligé de se les poser.
Par exemple, celle du réalisme : pour de multiples raisons, faciles à comprendre, le réalisme absolu, ou ce qui peut en tenir lieu au cinéma, est ici impossible ; toute tentative dans cette direction est nécessairement inachevée (« donc immorale »), tout essai de reconstitution ou de maquillage dérisoire et grotesque, toute approche traditionnelle du « spectacle » relève du voyeurisme et de la pornographie. Le metteur en scène est tenu d’affadir, pour que ce qu’il ose présenter comme la « réalité » soit physiquement supportable par le spectateur, qui ne peut ensuite que conclure, peut-être inconsciemment, que, bien sûr, c’était pénible, ces Allemands, quels sauvages, mais somme tout pas intolérable, et qu’en étant bien sage, avec un peu d’astuce ou de patience, on devait pouvoir s’en tirer. En même temps, chacun s'habitue sournoisement à l'horreur, cela rentre peu à peu dans les mœurs, et fera bientôt partie du paysage mental de l'homme moderne ; qui pourra, la prochaine fois, s'étonner ou s'indigner de ce qui aura cessé en effet d'être choquant ?
(...)
Voyez cependant, dans Kapo, le plan où Riva se suicide, en se jetant sur les barbelés électrifiés ; l'homme qui décide, à ce moment, de faire un travelling-avant pour recadrer le cadavre en contre-plongée, en prenant soin d'inscrire exactement la main levée dans un angle de son cadrage final, cet homme n'a droit qu'au plus profond mépris.
Sinon un peu rien à voir mais dans le genre film sur le milieu "policier", Le petit lieutenant de Xavier Beauvois est vraiment très chouette.
Envoyé par Setss.
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Envoyé par grigri
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L'année dernière il y avait Hors Satan et L'appolonide.
Ya deux ans, Tournée j'avais trouvé ça top aussi. Yen a plein d'autres dont je me souviens plus. CQFD ?




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